Victor Cochinat

Victor Cochinat
Biographie
Naissance
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Saint-PierreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
Fort-de-FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Maxime Leclerc, Louis de RoselayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Avocat, journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
signature de Victor Cochinat
Signature

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Jean-Baptiste-Thomas-Victor Cochinat, né le , à Saint-Pierre (Martinique), et mort à Fort-de-France le , est un avocat, écrivain et journaliste français.

Biographie

Éduqué à Saint-Pierre, il passe les trente premières années de sa vie dans son île natale. C’est là qu’il obtient son diplôme d’avocat. Il est ensuite nommé substitut, puis procureur de la République à Fort-de-France.

En 1850, venu à Paris, Alexandre Dumas le prend comme secrétaire. Puis sous le Second Empire, il est l'auteur de nombreux articles politiques sous le pseudonyme de Maxime Leclerc, Louis de Roselay, etc. Il est rédacteur en chef du Figaro-programme en 1856 et du quotidien culturel Le Foyer du au . Il est chroniqueur théâtral au Nain jaune, dans lequel, le , il qualifie de « Vilains Bonshommes », par dérision, les poètes parnassiens qui avaient applaudi la première représentation d’une comédie de François Coppée, Un Passant, le à l’Odéon[1]. Ami de Balathier-Bragelonne, il collabore également à la Petite Presse[2].

De retour d'un voyage en Haïti, il lance en 1880 La Revue exotique en tant qu’organe d'une association, l'Académie des Palmiers de Paris : Victor Hugo, Léon Dierx, Leconte de Lisle, Victor Schoelcher en sont présidents d’honneur. La revue disparaît à la fin de 1881. Elle reparaît, après la mort de Cochinat, à partir de 1889, disposant de plus de moyens. L’Académie des Palmiers devient alors l'Alliance universelle sous l'impulsion d'Edgar La Selve : sur le modèle d’une académie hiérarchisée, elle nomme des hauts protecteurs, des maîtres protecteurs etc., et voit alors son véritable essor : des chefs d’États, des ministres, de nombreux académiciens et des écrivains en sont membres[3].

Écrits

  • 1853 : La Chaîne, chanson chantée au cercle de Noël
  • 1858–1859 : Le Billard
  • 1859 : Le guide des fumeurs
  • 1859 : Hygiène des fumeurs
  • 1864 : Lacenaire, ses crimes, son procès et sa mort, d'après des documents authentiques et inédits, suivis de ses poésies et chansons, recueillis par Victor Cochinat, Paris, Jules Laisné, lire en ligne.

Bibliographie

  • Louis-Joseph Janvier, La République d'Haïti et ses visiteurs (1840-1882) : réponse à M. Victor Cochinat (de la Petite Presse) et à quelques autres écrivains : un peuple noir devant les peuples blancs, étude de politique et de sociologie comparées, Paris, Marpon et Flammarion, , 636 p. (lire en ligne)

Notes et références

  1. Blog de Bernard Teyssèdre, 14 mai 2011.
  2. « Par ci Par là », Le Voleur illustré, 61e série, vol. 40, no 1635,‎ , p. 450 (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Comment la littérature haïtienne nous apprend à penser autrement », par Yves Chemla, 3 mars 2014, sur le site de Littafcar.

Liens externes

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