Timon de Phlionte

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Timon.

Timon de Phlionte
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
PhlionteVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
AthènesVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
Activités
Philosophe, poèteVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Xanthos (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
ScepticismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Maître
Œuvres principales
Silles (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Timon de Phlionte (vers 325 av. J.-C. - 235 av. J.-C.) était un philosophe sceptique héritier de la pensée de Pyrrhon, considéré comme le théoricien de ce dernier, organisant l'école sceptique là où son maître n'avait fait que donner l'exemple par sa manière de vivre. Il eut Aratos de Soles pour disciple.

Biographie

Fils du citoyen de Phlionte Timarque, il est né vers 325 av. J.-C. Il est d'abord danseur, avant de partir pour Mégare, où il devient le disciple de Stilpon de Mégare ; puis il revient dans sa patrie, se marie, et déménage à Élis pour y suivre les cours de Pyrrhon. Il enseigne en Chalcédoine, y fait fortune et revient s'établir à Athènes, où il meurt en -235.

Il évoque le musée d'Alexandrie mais pas la bibliothèque dans ses vers, tout comme le poète Hérondas[1]. Installé à Pella en Macédoine, il s'offusque des tendances intellectuelles "modernes" des stoïciens et épicuriens et critique les recherches émergeant à Alexandrie sous l'impulsion de poètes comme Philitias de Cos et des savants du musée[2].

Il ne faut pas le confondre avec Timon d'Athènes, surnommé le « Misanthrope », mis en scène par Lucien, auquel Plutarque fait allusion dans sa Vie d'Alcibiade, et qui a inspiré la pièce de Shakespeare Timon d'Athènes. C'est lui que Victor Hugo appelle « Timon androphobe » dans l'Âne.

Œuvres attribuées à Timon de Phlionte

Selon Antigone de Caryste cité par Diogène Laërce, Timon composa plusieurs écrits[3] :

  • des poèmes épiques
  • 60 tragédies
  • 30 pièces comiques
  • des pièces satyriques
  • des livres en prose formant 20 000 lignes
  • Banquet funèbre d'Arcésilas (voir Arcésilas de Pitane)
  • Les Iambes, des manuscrits ont déformé en « poèmes pornographiques »
  • Les Images
  • Les Silles, en 3 livres (Les railleries ou parodies satyriques)

Notes et références

  1. Mostafa El-Abbadi, Vie et destin de l'ancienne Bibliothèque d'Alexandrie, Unesco-PNUD, , 248 p. (ISBN 92-3-202632-5 et 978-92-3-202632-3, OCLC 31946733), p. 91.
  2. El-Abbadi 1992, p. 109.
  3. Diogène Laërce, Vies et doctrines des philosophes illustres, Le livre de poche, coll. « La Pochothèque », , p. 1140-1141

Bibliographie

Fragments

Études

  • Long et Sedley, Les Philosophes hellénistiques, t. I.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • Catalogne
    • Suède
    • Vatican
    • Norvège
    • WorldCat
v · m
Stoïcisme
Frise chronologique
Marc AurèleÉpictèteMusonius RufusSénèque le JeuneAthénodore le CananiteArius DidymeCicéronPosidonius d'ApaméePanétios de RhodesAntipater de TarseDiogène de BabyloneChrysippe de SolesCléantheZénon de Kition
Autres philosophes
Épicurisme
Aire grecque
Aire romaine Lucrèce
Scepticisme
La Nouvelle Académie
  • icône décorative Portail de la philosophie antique
  • icône décorative Portail de la Grèce antique
  • icône décorative Portail du Monde hellénistique