Seigneurie de Beaujeu

La seigneurie de Beaujeu, dont le Beaujolais tire son nom, est une ancienne seigneurie du Moyen Âge. Elle se situait au nord de la ville de Lyon et certains de ses seigneurs, originaires du Mâconnais[1], ont marqué de leur empreinte l'histoire de France.

Le titre de seigneur de Beaujeu fut en usage du Xe siècle au XVIIIe siècle.

Origines

La seigneurie de Beaujeu fut constituée et tenue à l'origine par les seigneurs de Beaujeu qui figuraient parmi les principaux barons du Mâconnais, du Lyonnais et des pays de l'Ain[2]. Ils détenaient la rive gauche de la Saône depuis Montmerle jusqu'à Jassans. Ils sont possessionnés autour de Chalamont et Saint-Paul-de-Varax et d'une partie de la seigneurie de Loye (château de Loyes). Cette dernière avait été engagée, en 1227[3], par besoin d'argent, par Étienne de Villars à Humbert de Beaujeu.

On a cherché à rattacher les sires de Beaujeu aux comtes de Lyon et de Forez, sans certitude. Au Xe siècle, sont actifs (fl.) dans le Mâconnais un certain Guichard et ses neveux Guichard, Bernard, Bérard (Ier) et Lambert. Béraud (II) qui suit leur est manifestement lié par l'onomastique, et semble donc leur être apparenté (par sa mère ?).

Liste chronologique des seigneurs de Beaujeu

La liste chronologique[4],[5],[6],[7],[8] présente les seigneurs, comtes et ducs qui ont détenu des droits sur les terres de Beaujeu, y compris la Dombes dès le début du XIIIe siècle[9],[10],[11],[12],[13].

Famille de Beaujeu

Article détaillé : Famille de Beaujeu.

Les dates sont celles de règne.

  • (Ca. 944-Ca. 965) : Beraud ou Bérard (II) de Beaujeu.
  • (965-vers 1016) : Humbert Ier (949-1016), fils du précédent et de Vandelmode/Wandelmodis, fille d'Humbert Ier de Salins[10].
  • (????-987/996) : Guichard (Ier) de Beaujeu, frère du précédent et seigneur de Beaujeu mais subordonné à son frère aîné[14]. Il épouse Almodis. Ce Guichard n'étant pas reconnu par tous les historiens, c'est son neveu qui est ici considéré comme étant Guichard Ier. → Humbert Ier et Guichard (Ier) avaient de nombreux frères.
  • (1016-1030/1050) : Guichard Ier (ou II) de Beaujeu (mort entre 1030 et 1050), fils d'Humbert Ier et de sa femme Emeldis/Emelde/Helmest[15]. → Guichard Ier avait de nombreux frères.
  • (1030-vers 1070/1078) : Guichard II (III) de Beaujeu, (mort après 1070), fils du précédent et de sa femme Adélaïde[10] ,[16]. → Guichard II avait plusieurs frères.
  • (1078-1102/1103) : Humbert II de Beaujeu, fils du précédent et de Richoara/Ricoaire, fille de Roclenus de Salornay (elle aurait apporté aux Beaujeu Thizy en partie, Amplepuis, Belleroche) ; sixième seigneur de Beaujeu[17],[18]. Sa première femme est Waldermonde, fille de Guillaume II de Thiern/Thiers et d'Adélaïde de Chalon-Semur[19].
    • → Parmi ses nombreux frères et sœurs, une fille de nom inconnu marie Liébaud de Digoin, fils de Josserand de Digoin ; et une autre, Wandelmode de Beaujeu, épouse peut-être Guillaume Ier dit « l'Ancien », comte de Forez.
  • (1102-1137) : Guichard III (IV) de Beaujeu, fils d'Humbert II et de sa deuxième femme épousée vers 1080, Auxilia, fille d'Amédée II de Savoie[20].
  • (1137-1174 ?) : Humbert III de Beaujeu dit « le Vieux »[21], fils du précédent et de Lucienne de Rochefort (1088-1137 ; fille de Guy le Rouge ; x vers 1107)[22]. → Parmi sa nombreuse fratrie, une de ses sœurs, peut-être Alix ou Sibylle de Beaujeu, épouse Guigues Ier de Forez.
  • (1174-1189) : Humbert IV de Beaujeu[21], fils du précédent et d'Élise (ou Alix) fille d'Amédée III de Savoie, connétable de France[22].
    • → Dans sa nombreuse fratrie, une sœur, Pontia/Ponce de Beaujeu, épouse peut-être Guillaume IV de Mâcon. Une nièce, Guicharde (peut-être fille de Pontia), semble épouser Archambaud VI de Comborn.
  • (1189-1216) : Guichard IV (V) de Beaujeu dit « le Grand »[23], seigneur de Beaujeu et de Montpensier, fils du précédent et d'Agnès de Thiers dame de Montpensier (fille de Guy de Thiern ; mariée vers 1160)[24]. → Sa sœur Alix de Beaujeu épouse Renaud de Nevers seigneur de Decize, † 1191 à Acre, fils cadet de Guillaume III de Nevers et d'Ida fille d'Engelbert II de Sponheim-Carinthie.
  • (1216-† en Égypte) : Humbert V de Beaujeu[25],[26], fils du précédent et de Sybille, épousée vers 1196/98, fille de Baudouin VIII-V de Flandre-Hainaut ; connétable de France. Souverain ou prince des (ou de la) Dombes par son mariage avec Marguerite de Baugé/Bâgé de Miribel (désormais, jusqu'à la Grande Mademoiselle ci-dessous, tous les titulaires de la seigneurie de Beaujeu sont prince/souverain de(s) Dombes ; Marguerite était la fille de Guy de Baugé, lui-même fils d'Ulrich II, petit-fils de Renaud III et demi-frère aîné de Renaud IV de Bâgé ci-dessous).
  • (1250-) : Guichard V (VI) de Beaujeu, fils d'Humbert V et de Marguerite de Bâgé dame de Miribel et des Dombes[27] ; connétable de France. Il épouse en 1250/1260, sans postérité, Blanche fille de Jean de Chalon l'Antique, remariée en 1268 à Béraud IX de Mercœur.
    • → Frère d'Isabelle/Elisabeth de Beaujeu (1225-1297), qui suit. Guichard V et Isabelle avaient des sœurs cadettes (avec postérité) : - Sibylle/Florie, x Aymar III de Poitiers-Valentinois ; - Béatrix, x Robert de Montga(s)con : parents de Faucon III et grands-parents de Béatrix de Montgascon, femme de Robert VI d'Auvergne ; et - Marguerite de Beaujeu, † 1260, x Béraud de La Motte-Saint-Jean.

Maison d'Albon-Forez

Article détaillé : Maison d'Albon.

La seconde lignée des comtes de Forez prend ses racines dans la maison d'Albon, Guigues-Raymond d'Albon ayant épousé l'héritière Ide de Forez[28].

Cette famille hérite de la seigneurie de Beaujeu grâce au mariage entre Renaud de Forez, deuxième fils de Guigues IV de Forez, et Isabelle de Beaujeu ci-dessus (†1297 ; Isabelle avait d'abord épousé vers 1240 Simon II de Semur sire de Luzy)[29], fille d'Humbert V de Beaujeu et de Marguerite de Bâgé, dame de Miribel et de la Dombes.

  • 1265-1270 : Renaud de Forez, époux de la précédente, héritière de Beaujeu et des Dombes[30].
  • 1270- : Louis Ier de Beaujeu, deuxième fils des précédents, l'aîné Guigues VI de Forez, † 1279, ayant hérité du comté de Forez[31]. Marié, en 1270[3], à Éléonore de Savoie (†1296), fille de Thomas II et sœur d'Amédée V. → Guigues VI du Forez et Louis de Beaujeu avaient un frère cadet, Guichard de Forez ou de Beaujeu, † vers 1270, marié en 1269 Eléonore, fille d'Amédée IV de Savoie et de Cécile Passerose des Baux.
  • 1295-1331 : Guichard VI (VII) le Grand, fils du précédent et d'Eléonore de Savoie. Marié en premières noces en 1300 à Jeanne, fille d'Amé II de Genève (†1303) ; marié en secondes noces en 1309 à Marie, fille du connétable Gaucher V de Châtillon ; marié en troisièmes noces en 1320 à Jeanne de Châteauvillain-Luzy, dame de Semur-en-Brionnais.
    • → Sa sœur - Marguerite de Beaujeu devient en 1291 la troisième femme de Jean Ier de Chalon d'Auxerre (1243-1309), fils cadet de Jean l'Antique ci-dessus. Leur autre sœur - Eléonore de Beaujeu épouse en 1291/1296 Humbert V de Thoire-Villars. Leur dernière sœur - Catherine de Beaujeu marie en 1305 Jean Ier de Châteauvillain-Luzy
  • 1331-1351 (à Ardres) : Édouard Ier, fils du précédent et de Marie de Châtillon ; maréchal de France ; né en 1316 ; marié en 1333 à Marie de Thil (†1360 ; fille de Jean Ier de Thil et Marigny, et d'Agnès de Frolois) ; en 1337, le comte Aymon de Savoie lui donna Coligny-le-Neuf.
    • → Sa demi-sœur aînée - Marie de Beaujeu, fille de Jeanne de Genève, x Jean Ier de Parthenay. Sa sœur - Marguerite de Beaujeu, fille de Marie de Châtillon, † 1336, x 1331 le maréchal Charles Ier de Montmorency.
    • → Ses demi-frères et sœur cadets, fils de la troisième femme de Guichard VI, Jeanne de Châteauvillain : - Guichard de Beaujeu sire de Perreux et de Semur (dit parfois Guichard VII ou VIII ; † 1356 à Poitiers ; père d'Édouard II de Beaujeu ci-dessous) ; - Guillaume de Beaujeu, † 1406, seigneur d'Amplepuis et de L'Estours ou des Tours, souche de la branche de Beaujeu-Amplepuis précisée ci-dessous ; - Robert de Beaujeu († 1380 ; ou 1390 ?), x Agnès/Alix de Vienne de Roulans de Chaudenay, sœur de l'amiral de Vienne), fonde la branche dite du Colombier (Le Colombier, lieu-dit à Beaujeu, ou à St-Julien ?) précisée ci-dessous, sires de Joux-sur-Tarare, Saint-Bonnet (-des-Bruyères qui avec Aigueperse était aux Beaujeu, ou plutôt à Montmelas ?), Belleville (-sur-Saône ?), Asnois, Montcoquier... ; - Louis de Beaujeu d'Aloignet (x 1356 Jeanne de Beaujeu-sur-Saône, d'où Antoinette de Beaujeu qui épouse Jacques d'Arguel (1358-1387), petit-fils de Jacques d'Arguel, † 1339, et de Jeanne de Basserans) ; - Jeanne/Blanche de Beaujeu (x Jean de Li(g)nières-en-Berry, grand-oncle de Jacqueline de Linières ci-dessous).
  • 1351-1374 : Antoine, fils d'Édouard Ier et de Marie de Thil[32],[33], chevalier de l'Ordre de l'Annonciade, né en 1343, marié sans postérité en 1362 à Béatrice de Chalon, dame de Broyes, fille de Jean II. → Sa sœur Marguerite de Beaujeu (1346-1402), x 1362 Jacques de Savoie-Piémont d'Achaïe : postérité.
  • 1374-1400 : Édouard II[34], cousin germain du précédent, fils de Guichard (VI ou VII) de Beaujeu sire de Perreux et de Semur — demi-frère cadet d'Édouard Ier car fils de Guichard VI et Jeanne de Châteauvillain, comme ses frères cadets Guillaume de Beaujeu seigneur d'Amplepuis et de L'Estours, Robert, et Louis Ier de Poitiers-Valentinois et de Marguerite de Vergy de Vadans, épousée en 1343. Né vers 1351/1353 et décédé dans son château de Perreux le  ; marié en 1370 sans postérité survivante à Éléonore, fille de Guillaume III Roger de Beaufort de Turenne et d'Eléonore de Comminges, nièce de Grégoire XI. Il menait grande et dispendieuse vie dans ses châteaux, notamment à Perreux et Pouilly-le-Châtel. À cause de ses exactions, il est même incarcéré au Châtelet à Paris en . Sous Charles VI, il lègue ses biens le puis le à Louis II duc de Bourbon, qu'il avait en grande estime, au mépris des branches cadettes notamment des Beaujeu-Amplepuis. Cependant, il légua Coligny-le-Neuf à sa cousine Jeanne fille de Robert du Colombier ci-dessous.
  • la branche de Beaujeu-Amplepuis[35] est spoliée de la succession de Beaujeu en 1400. Guillaume de Beaujeu d'Amplepuis et de L'Estours[36] ci-dessus, † 1406, fils de Guichard VI et Jeanne de Châteauvillain, a pour fils < Édouard de Beaujeu (fils de sa troisième femme, Marguerite de Gorse, comme → sa sœur Jeanne de Beaujeu, femme de Jean de St-Symphorien de Chamouset). Guillaume d'Amplepuis avait hérité L'Estours de sa deuxième épouse, Agnès de St-Germain. Édouard de Beaujeu-Amplepuis devient seigneur de Li(g)nières-en-Berry par son mariage avec Jacqueline, fille du Grand-queux Jean V et petite-fille du Grand-queux Philippe de Linières (le frère de Jean de Linières rencontré plus haut : deux fils de Jean IV de Linières), d'où :
    • - Marie/Marguerite de Beaujeu (x Guillaume IV de Sully de Vouillon et St-Août, capitaine des Francs-Archers) ; sa sœur - Jeanne/Anne de Beaujeu (x 1° le maréchal Philippe de Culan, 2° Louis de Beauvau de La Roche-sur-Yon qui par ses premières noces avec Marguerite de Chambley est le grand-père de Louis évoqué plus loin, et 3° le maréchal Jean de Baudricourt) ;
    • leur sœur - Jacqueline de Beaujeu dame de Linières en partie (x André de Chauvigny-Châteauroux sire de Ravel/Revel, d'où Catherine de Chauvigny, dame de Revel et de Linières en partie, qui se marie avec Charles Ier de Chaumont d'Amboise : postérité, dont < Guy de Chaumont seigneur de Ravel (père d'Antoinette d'Amboise, héritière finale des Chaumont d'Amboise : succession La Rochefoucauld-Barbezieux), et sa sœur Catherine de Chaumont d'Amboise, qui épouse en secondes noces son cousin Philibert de Beaujeu ci-dessous, sans postérité ainsi que de ses deux autres mariages) ;
    • leurs deux frères - François (sans postérité x 1° Anne de Culan, puis 2° Françoise de Maillé-Châteauroux, remariée à Jean V d'Aumont) et - Jacques de Beaujeu (x Jacqueline/Jacquette Jouvenel des Ursins fille du chancelier Guillaume, dame de Traînel, Perroy et La Motte-Jo(u)sserand), sont successivement seigneurs d'Amplepuis, L'Estours et Linières-en-Berry,
      • d'où < Philibert de Beaujeu, fils de Jacques de Beaujeu et Jacquette Jouvenel, conseiller-chambellan de François Ier, † 1542 : il épouse en 1501 sans postérité sa cousine Catherine de Chaumont d'Amboise (1481-† 1549 ; fille de Charles Ier d'Amboise et Catherine de Chauvigny ci-dessus ; elle est dame de Linières par son mari, et aussi de son propre chef en partie par sa grand-mère Jacqueline de Beaujeu ci-dessus). Aussi seigneur de Thizy (seigneurie/châtellenie que Guichard VI le Grand réunifia en 1297 en achetant la part de Guichard de Marzé, que ce dernier avait acquise en 1284 sur Guichard III de Châtelperron de La Ferté-Chauderon, dont la belle-mère était Isabelle de Roanne) et Sevelinges en 1522, et d'Alloignet et Coux[37]. Linières-en-Berry passera aux La Rochefoucauld-Barbezieux évoqués ci-dessus, alors que Thizy, Sevelinges, Amplepuis, écherront aux Nevers-Clèves, Catherine d'Amboise ayant épousé en troisièmes noces Louis de Clèves-Nevers, comte d'Auxerre, fils d'Engilbert petit-fils de Jean de Clèves ;
  • la branche du Colombier : Robert de Beaujeu ci-dessus, † 1380 (ou 1390 ?), sire de Joux-sur-Tarare, St-Bonnet et Belleville, avant-dernier fils de Guichard VI et Jeanne de Châteauvillain, épouse Agnès/Alix de Vienne-Roulans dame de Chaudenay, d'où : - Guichard († 1390 sans postérité en Afrique où il accompagnait le duc Louis II de Bourbon dans son expédition tunisienne, au siège de Mahdia ; Moréri donne la même fin à son père Robert : si cela est avéré, alors Robert est mort lui aussi en 1390) ; - Jeanne hérite Coligny-le-Neuf de son cousin Édouard II sire de Beaujeu, qu'elle transmet à son mari Jean de Cusances de Belvoir ; - Marguerite, x 1391 Louis Aycelin-Montaigut-Listenois ; - Jean (Ier) de Beaujeu, dont la postérité est incertaine : pour Louis Moréri ([5], p. 243), il hérite des fiefs paternels et il est aussi seigneur de Montcoquier/Montcoquet (à moins que ce ne soit seulement son fils Pierre, par son mariage avec Marguerite de La Palice ?), † entre 1415 et 1419 (à Azincourt en 1415 ?), chambellan du roi, maître d'Hôtel du duc de Berry en 1380, marié à Isabelle dame d'Asnois, fille de Jean de St-Vérain, d'où Pierre qui suivra. Mais le Père Anselme est plus circonspect et écrit : « Jean, dont on ne connaît que le nom »[38]. D'autre part, des historiens actuels rapportent que : « En 1366, Jean du Colombier est dit seigneur de Moncoquier, que sa femme Isabelle de Montfan lui a apporté en dot. En 1378, Jean du Colombier (deuxième du nom), est damoiseau et son père rendit en son nom foi et hommage pour la terre de Moncoquier »[39]. Si ces Beaujeu du Colombier de Montcoquier se rattachent bien à la Maison de Beaujeu, ce qui, on le voit, n'est pas assuré, il faudrait donc admettre que notre Jean (Ier) se décompose en fait en deux Jean, père et fils, le premier ayant épousé Isabelle de Montfan de Moncoquier, et le second Isabelle de St-Vérain d'Asnois...

Maison de Bourbon

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Armoiries de Louis II de Bourbon[40].
Armoiries de Pierre de Beaujeu

Maison de Savoie

  • 1522-1531 : Louise de Savoie, cousine germaine de Suzanne de Bourbon et petite-fille de Charles Ier de Bourbon par sa mère Marguerite de Bourbon. Elle conteste la succession au connétable Charles III et obtient de son fils le roi François Ier l'investiture pour les duchés de Bourbon et d'Auvergne, les comtés de Clermont, de Forez et de la Marche ainsi que la seigneurie de Beaujeu, le . Le Beaujolais reste ensuite à la Couronne des Valois-Angoulême jusqu'en 1560.

Seconde maison de Bourbon-Montpensier

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En 1560, le roi François II rend le titre à Louis III de Montpensier, neveu du connétable de Bourbon car fils de sa sœur Louise de Bourbon duchesse de Montpensier.

Maison d'Orléans

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  • Philippe d'Orléans, Monsieur (1640-1701).
  • Philippe d'Orléans (1674-1723). Sa fille Philippine-Élisabeth d'Orléans (1714–1734) est appelée Mademoiselle de Beaujolais.
  • Louis d'Orléans (1703-1752).
  • Louis-Philippe d'Orléans (1725-1785).
  • Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793), dit Philippe Égalité sous la Révolution. Il donne le titre de comte de Beaujolais à son troisième fils Louis-Charles.
  • Louis-Charles d'Orléans (1779-1808), comte de Beaujolais. Dernier prince à avoir porté le titre, il est le frère cadet de Louis-Philippe, duc d'Orléans, futur roi des Français.
  • Clémentine d'Orléans (1817-1907), dernière fille de Louis-Philippe, duc d'Orléans, futur roi des Français, elle est connue jusqu'en 1830 sous le titre de Mademoiselle de Beaujolais

Possessions

Liste non exhaustive des possessions relevant de la sirerie de Beaujeu :

  • fief du Mottadet, à Villeneuve ; au XIIIe siècle[42]. En 1277, Béatrix, rend hommage à Louis de Beaujeu pour la domus dicte ly Motadays et pertinentiarium et appenditiarum[43]. En 1337, le château et la seigneurie de la Mottadet font partie du fief de Marguerite, dame de Saint-Triviers, sous la suzeraineté du sire de Beaujeu[44] ;
  • poype de Riottier, à Jassans-Riottier (Xe siècle[45] ;
  • châtellenie de Thoissey, avant 1372[46].
  • terre de Pizay[47].

Notes et références

  • Attention, la numérotation des Guichard et des Humbert diverge selon les sources. Celle qui est utilisée dans cet article reprend celle proposée par Marie-Claude Guigue en 1868. On note d'ailleurs que cet auteur en proposait une différente 10 ans auparavant mais qu'il l'a corrigé.
  • Dans les ouvrages d'Honoré Caille du Fourny il y a un décalage vers le bas pour les Guichard à partir de Guichard Ier de Beaujeu qui correspond donc à Guichard II dans cet article.
  1. (en) Foundation for Medieval Genealogy, "Medieval Lands - Burgondy Nobility" :
  2. « Beaujeu, le Beaujolais : les sires, les cartes ; d'après Mathieu Méras : « le Beaujolais au Moyen âge », Éditions du Cuvier, 1956 », sur Beaujeu / documents
  3. a et b Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 272970762X), p. 29.
  4. La bibliographie référencée dans cet article est ancienne, entre 1730 (Père Anselme) et 1888, mais cohérente. Par contre elle ne cite pas de sources récentes et ne tient pas compte des progrès réalisés ces dernières années en prosopographie médiévale et dont une synthèse accessible sur internet est celle du projet "Medievial Lands" de la "Foundation for Medieval Genealogy" du "Centre for Medieval and Renaissance Studies, St Michael's Hall, Shoe Lane, Oxford, England". En particulier : (en) Foundation for Medieval Genealogy, "Medieval Lands - Burgondy Nobility" :
  5. a et b « Beaujeu, p. 241-244 », sur Le Grand Dictionnaire historique, par Louis Moréri, t. II, aux Libraires associés à Paris, 1759
  6. « de Beaujeu, p. 73-86 », sur Nobiliaire universel, par Ludovic de Magny, vol. 3, 1856
  7. « Histoire du Beaujolais et des Sires de Beaujeu, d'après Ferdinand de La Roche, 1853 », sur CHAMA (Culture et Histoire autour de Massieux, Ain)
  8. « La famille de Beaujeu en Beaujolais », sur Gilles Maillet
  9. Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France..., Tome VI : Généalogie des anciens seigneurs de Beaujeu. sur Google Livres, Anselme de Sainte-Marie & Honoré Caille du Fourny, 1730, pages 82-87.
  10. a b et c Dictionnaire des dates, des faits, des lieux et des hommes historiques, Tome I. sur Google Livres, A.-L. d'Harmonville, 1842, pages 550-552.
  11. Tablettes historiques de l'Auvergne: comprenant les départements du Puy-de-Dome, du Cantal, de la Haute-Loire et de l'Allier. sur Google Livres, Jean-Baptiste Bouillet, Bibliothèque du Palais des Arts, 1840, pages 108-119.
  12. Mémoires pour servir a l’histoire de Dombes, Tome I. sur Google Livres, Marie-Claude Guigue, 1868, pages 200-573.
  13. Histoire du Beaujolais. sur Google Livres, Pierre Louvet (1617-1684), 1903.
  14. Marie-Claude Guigue, Mémoires pour servir a l’histoire de Dombes, Tome I, Trévoux, J.-C. Damour, 1868, p. 214-217, disponible en ligne sur Google Livres.
  15. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 223-226
  16. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 227-248
  17. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 249-270
  18. Histoire du Beaujolais. sur Google Livres, page 184.
  19. [1]
  20. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 271-315
  21. a et b Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 400-401
  22. a et b Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 316-439
  23. Testaments de Guichard III et d'Humbert IV de Beaujeu sur Google Livres,Marie-Claude Guigue, 1857, pages 1-7. (Il s'agit en fait de Guichard IV)
  24. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 405-439
  25. Testaments de Guichard III et d'Humbert IV de Beaujeu sur Google Livres,Marie-Claude Guigue, 1857, pages 7-14. (Il s'agit en fait d'Humbert V)
  26. Mémoires pour servir a l’histoire de Dombes, Tome I. sur Google Livres, pages 440-502.
  27. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 503-518
  28. Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, Tome I. sur Google Livres, Jean Marie de La Mure, 1809, p. 140-147.
  29. Marie-Claude Guigue, op. cit., Tome I, p. 572
  30. Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, Tome I. sur Google Livres, pages 256-277.
  31. Mémoires pour servir a l’histoire de Dombes, Tome II. sur Google Livres, Marie-Claude Guigue, 1868, p. 54.
  32. Devise : A tout venant Beau Jeu
  33. Amédée de Foras, Chevaliers de l'ordre du Collier de Savoie, dit de l'Annonciade, appartenant au duché de Savoie, de 1362 à 1860, Grenoble, Impr. de E. Allier, , 42 p. (lire en ligne), p. 8-10.
  34. « Le dernier sire de Beaujeu, Edouard II ; par Mathieu Méras », sur Bibliothèque de l'École des Chartes, année 1953, 111, pp. 107-123 ; mise en ligne par Persée
  35. « Comtes de Forez > Beaujeu : p. 472 sq., notamment livre II, chap. 77, p. 486-489 », sur Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez, par Jean-Marie de La Mure, 1675 puis 1809
  36. « Histoire du château des Tours (69) », sur Château des Tours, grand terroir de Brouilly
  37. « Paroisses et fiefs du Haut-Beaujolais, d'après Ferdinand de La Roche, Histoire du Beaujolais et des sires de Beaujeu, t. II, 1853 », sur pjpmartin
  38. « Maison de Beaujeu (p. 724-736) : les enfants de Robert de Beaujeu, p. 732 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. VI, par le Pères Anselme, Ange et Simplicien, continuée par Honoré Caille du Fourny, à la Compagnie des Libraires associés, à Paris, 1730 ; en ligne sur Gallica
  39. in Châteaux, fiefs, mottes, maisons fortes et manoirs en Bourbonnais, 2004, dir. René Germain, p. 208.
  40. Livre d'or de la noblesse européenne. sur Google Livres, Léon de Givodan, 1852, page 7.
  41. Louis Aubret, Marie-Claude Guigue, Mémoires pour servir à l'histoire de Dombes, par Louis Aubret, conseiller au Parlement de Dombes 1695-1748, publiés pour la première fois, d'après le manuscrit de Trévoux, avec des notes et des documents inédits, par M. C. Guigue, tome III, Trévoux, 1868, p. 1 [lire en ligne].
  42. André Bazzana, Guillemine David, Agnès Gonnet, Jean-Michel Poisson, Mottes castrales de Dombes (Ain) - Éléments pour un atlas, Lyon, Direction des Antiquités Historiques Rhône-Alpes, 1986, p. 86.
  43. Biblioteca Dumbensis, II, p. 206.
  44. Aubret-Guigue, 1868, II, p. 218.
  45. André Bazzana, Guillemine David, Agnès Gonnet, Jean-Michel Poisson, Mottes castrales de Dombes (Ain) - Éléments pour un atlas, Lyon, Direction des Antiquités Historiques Rhône-Alpes, 1986, p. 43.
  46. Op. cit., p. 24
  47. [PDF]Archives départementales du Rhône - Répertoire numérique 52 J 1 à 977 - Château de Pizay.

Voir aussi

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