Raymond Massiet

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Raymond Massiet
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Biographie
Naissance
Décès
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Saint-AignanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Plaque commémorative

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Raymond Massiet, né Raymond Durand le à Paris et mort le à Saint-Aignan[1], est un résistant français.

Biographie

Origines et vie personnelle

Né à Paris le , Raymond Durand est le fils de Paul Durand, boucher et de Louise Massiet[2], dont il prend le nom dans la Résistance.

Élevé chez les jésuites, il adhère à 17 ans à l'Action française et aux Camelots du Roi[3].

En 1935, il ouvre une école privée, le cours Frédéric Le Play, avenue de La Bourdonnais. Le , il épouse Monique de Loynes de Fumichon[2], nièce de Francois-Xavier de Maistre, résistant a Lisieux, membre du réseau Buckmaster, fusille par les Allemands le 13 novembre 1943.

En 1953, il acquiert moyennant finances le nom de Keguelin de Rozières qu'il adjoint au sien en étant adopté par Marie Clémentine Keguelin de Rozières[4].

Résistance

Après l'armistice de 1940, il fonde de petits groupes de résistants qui seront rattachés en au réseau Ceux de la Résistance que dirige Jean de Vogüé. Son cousin par alliance, Christian de Maistre (1926-1998), fils de François-Xavier de Maistre, rejoint en janvier 1944 le corps franc "Victoire", qu'il a fonde et dont la direction est assurée par Philippe de Sars-Philippe Barat.

Chef d'état-major des FFI pour la Seine, Raymond Massiet, alias commandant Dufresne, prend le contrôle de Paris-Soir le pour faire paraître les journaux de la Résistance. Il dirige ensuite les combats pour la Libération de Paris dans les 5e et 6e arrondissements. L'action du corps franc "Victoire", fondé par Massiet et dirigé par Philippe de Sars-Barat, a été racontée par Philippe Barat dans "Pavés sanglants" paru en 1945.

Il est fait compagnon de la Libération[3] par décret du .

Une plaque commémorative lui rend hommage au 39 avenue de la Bourdonnais (7e arrondissement de Paris), où il avait installé un PC clandestin avec le commandant Jean de Vogüé. Elle mentionne également le rôle du général Joinville-Malleret dans la Libération de Paris.

Après-guerre

Partisan de l'Algérie française, il projette, le , à deux jours du procès de Roger Degueldre, d'attaquer le convoi du futur condamné sur le chemin du tribunal ou de la future exécution, pour le faire évader[5]. Mais il est arrêté avant la réalisation de son plan et purge une peine de prison à Fresnes[3].

Libéré pour bonne conduite, il termine sa vie dans son château du Gué-Péan à Monthou-sur-Cher où il meurt le .

Décorations

Publications

  • La préparation de l'insurrection et la bataille de Paris, Payot, Paris, 1945, préface de Jean de Vogüé
  • Le carnaval des libérés ou le Drame de ceux qui se disaient Français, Ed. Vautrain, Paris, 1952

Références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a et b État civil de Paris - Acte de naissance no 2048, archives.paris.fr, cote 6N 248, vue 23/31
  3. a b et c Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération
  4. Arrêt Cour d'appel d'Orléans, Chambre civile section 2,
  5. Témoignage d'Olivier Sers, in Bastien-Thiry, collection Qui suis-je ?, Pardès, 2018 p. 75-76.

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