Rachel Jedinak

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Rachel Jedinak
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (90 ans)
20e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Rachel Jedinak, née Psankiewicz en 1934 à Paris, est une rescapée de la rafle du Vélodrome d'Hiver des et , auteur de Nous n'étions que des enfants, publié en 2018. Son père est déporté par le convoi n°5, en date du , de Beaune-la-Rolande vers Auschwitz. Sa mère est déportée par le convoi n°12, en date du , de Drancy vers Auschwitz.

Biographie

Rachel Jedinak[1],[2] est née le [3] 1934 dans le 20e arrondissement de Paris. Ses parents, Abraham Psankiewicz et Chana Psankiewicz, sont originaires de Pologne. Abraham (Abram) Psankiewicz est né le à Varsovie. Chana Psankiewicz (née Zyto) est née le à Kałuszyn[4]. Ils immigrent séparément en France dans les années 1920, s'y rencontrent et se marient[5]. Abram est ouvrier ébéniste, engagé dans l'armée française. La famille habite au 26 rue Duris, dans le 20e arrondissement de Paris[6]. Rachel a une sœur, Louise Psankeiwicz, née en 1929[7],[8].

Le 15 juillet 1942, alors que la rumeur d'une prochaine rafle antisémite enfle, Chana Psankiewicz cache ses deux filles 15 rue de Tlemcen, chez leurs grands-parents. Après avoir été dénoncées par la concierge, la police passe et elles doivent retourner rue Duris. La famille est escortée jusqu'à un centre de regroupement de Juifs installé à La Bellevilloise. Les deux jeunes filles parviennent à s'enfuir par une issue de secours, les policiers en faction ayant opportunément détourné leur regard. Elles reviennent chez leurs grands parents. Leur mère est internée treize jours à Drancy, où Rachel l'observe de loin grâce à des jumelles ; Chana Psankiewicz lui fait pourtant signe de partir[8].

Déportations des parents

Abram Psankiewicz (40 ans) est arrêté le , lors de la rafle du billet vert, puis déporté par le convoi n°5, en date du , de Beaune-la-Rolande vers Auschwitz, où il est assassiné. Chana Psankiewicz (41 ans) est déportée par le convoi n°12, en date du , de Drancy vers Auschwitz[6], dont elle ne reviendra pas[8].

Œuvre

Bibliographie

Décorations

Notes et références

  1. (en) Brett Kline. "My revenge is being alive". en.globes.co.il. 30 July 2018.
  2. (en) USC Shoah Foundation Institute testimony of Rachel Jedinak. collections.ushmm.org. August 2, 1995.
  3. RACHEL JEDINAK (NÉE PSANKIEWICZ). PARIS SOUS L'OCCUPATION.
  4. Voir, Klrsfeld, 2012.
  5. (en) Danielle Bailly, The Hidden Children of France, 1940-1945: Stories of Survival, 2010, p. 189.
  6. a et b Voir, Klarsfeld, 2012.
  7. Rachel Jedinak. babelio.com.
  8. a b et c Benoît Hopquin, « Les miraculés du Vél’d’Hiv’: « C’est la seule gifle que j’ai reçue de maman. J’ai compris plus tard qu’elle m’avait sauvé la vie » », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  9. Rachel Jedinak. Fayard.
  10. 1er janvier 2021. JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.

Articles connexes

Liens externes

  • Conférence de Rachel Dedinak. vimeo.com.
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