Paul Joostens

Paul Joostens
Naissance
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AnversVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
AnversVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, écrivain, artiste, poète, dessinateur, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
Anvers (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par
Maison des lettres[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Paul Joostens (Anvers, - ) est un peintre et dessinateur dadaïste belge.

Biographie

Né dans le milieu bourgeois francophone d'Anvers, Paul Joostens veut d'abord être architecte, mais après avoir étudié à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et au NHISKA, il rejoint l'avant-garde.

Vers 1916, il peint des œuvres cubistes et à partir de 1919, des collages dadaïstes et des objets abstraits avec des matériaux de récupération dans le style de Kurt Schwitters. Avec les dadaïstes belges (Paul Neuhuys, Willy Koninck), il critique violemment l'ordre établi, quel qu'il soit. En 1922, il publie un texte dada Salopes - le quart d'heure de rage ou Le soleil sans chapeau.

Ses amis sont alors le poète Paul van Ostaijen et les frères Floris et Oscar Jespers. Ensemble, ils fondent De bond zonder gezegeld papier.

Vers 1925, il tourne le dos à l'avant-garde, rompt avec ses amis et se crée un style propre, le « gothique Joosten ». Inspiré par Hans Memling et les Primitifs flamands, il peint de nombreuses madones et des scènes religieuses. Il adhère alors au cercle d'art d'inspiration religieuse De Pelgrim (Le Pèlerin) qui a pour but la promotion de l'art catholique sous toutes ses formes. Cependant, il peint et dessine aussi des jeunes filles sensuelles des quartiers populaires d'Anvers qu'il appelle ses Poezeloezen. Ce thème hantera toute sa vie. Il fait des collages de photographies et écrit des poèmes, journaux intimes et autres textes qui sont en général restés inédits.

Dans les années 1950, il reprend ses assemblages dadaïstes. Sa nature fougueuse le conduit à un isolement qu'il exprime dans des dessins anthracite sombres. Il meurt miséreux et solitaire.

Ce n'est qu'en 1976, plus de quinze ans après sa mort, qu'une rétrospective lui est consacrée au Centre culturel international (ICC) d'Anvers.

Bibliographie

  • Paul Joostens, Salopes, Paris, Allia Éditions, , 40 p. (ISBN 978-2-84485-330-1)
    Première édition : Ça Ira, Anvers, Belgique, 1921
  • Catalogue Paul Joostens, Centre culturel international, Anvers, 1976
  • Catalogue Paul Joostens en Brugge, Provinciaal Hof, Bruges, 1982
  • Catalogue Paul Joostens, Ostende, Musée provincial d'art moderne, 1989
  • Georges Marlier, L'œuvre plastique de Paul Joostens, Anvers, Belgique, Ça Ira, , 28 p. + 24 planches n/b
  • Herman Oosterwijk, Paul Joostens, Anvers, Standaard,
  • Paul Neuhuys, Paul Joostens, Bruxelles, Elsevier,
  • (nl) Jan Cools, Er werd een lijkje geborgen : over Paul Joostens, Anvers, Dedalus,
  • (nl) Paul Joostens : Gesneuveld ! Tegen wil en dank en zoo onbekend, Anvers, Antiquariaat Rossaert,
    Cet ouvrage reprend 2 textes de Paul Joostens : L’histoire de Mérinof et Mérédoc ou des Hérodes selon le genre humain

Notes et références

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_13573 »

Liens externes

  • Verbeke Foundation, Belgique : plus de 30 collages originaux conservés dans la collection [1]
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