Paul Hannaux

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Paul Hannaux
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
6e arrondissement de Paris
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 57 ans)
16e arrondissement de Paris
Sépulture
Nom de naissance
Paul Alexandre HannauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Emmanuel HannauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Ernest LaurentVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Vue de la sépulture.

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Paul Alexandre Hannaux, né le à Paris , et mort à Paris le [1],[2], est un peintre, illustrateur et décorateur français.

Les années de formation

Né le [3] 3, rue des Beaux-Arts à Paris 6e[2], « dans la chambre d'Alexandre Dumas » — se plaisait-il à dire[réf. nécessaire] —, Paul Hannaux est le fils du sculpteur messin Emmanuel Hannaux (1855-1934)[4]. Il est élève de l'École des beaux-arts de Paris en 1920 à l'atelier d’Ernest Laurent (1859-1929). Prix de Rome en 1924, premier boursier de la ville de Paris pour la Casa de Velázquez en 1929, Hannaux suit le chemin habituel de la réussite. Mais, au-delà de sa formation classique, il vibre de toute sa sensibilité propre, apparenté aux artistes expressionnistes comme le confirme son admiration pour Oskar Kokoschka. Cependant, il est à la fois trop français pour oublier la mesure et trop peintre pour faire passer l'expression avant le métier. « Je trace mon sillon » aimait-il dire[réf. nécessaire] ; solitaire, sans doute, mais dans le champ de la grande tradition.

Il devient membre de l'Association La Fresque en 1933, et demeure au no 174 boulevard Saint-Germain à Paris[5].

Voyages

Toute en gardant des attaches avec la Lorraine — et plus particulièrement avec Metz qui conserve dans ses murs des œuvres tant du père que du fils — Paul Hannaux était parisien.

Cela ne l’empêcha pas de se sentir d'emblée en communion avec l'Espagne. Il fit de nombreux séjours dans ce pays dont le soleil dévore la couleur pour ne plus laisser que la terre et l'ombre. Il reste de cette période de belles œuvres de tons sourds dont la pâte travaillée largement fait la solidité et l'intensité. Et puis, lentement, à travers les chocs émotionnels que lui ont donnés les pays rencontrés, sa palette s'éclaircit. La couleur et la lumière vont, désormais, s'imposer. Le séjour en Afrique du Nord est à cet égard très important, comme il le fut pour tant d'autres et, en particulier, pour Delacroix dans la lignée duquel s'inscrit Hannaux. Les voyages en Amérique du Sud ou en Afrique noire furent à leur tour des étapes vers cet élargissement chromatique. Les éblouissantes séries de Yougoslavie, d'Italie, sont des visions singulièrement intenses et personnelles de ces sites traditionnels. Ses voyages à Salzbourg le conduisent tout naturellement à aimer et à comprendre le baroque autrichien tout vibrant d'inquiétude et de joie qui ne sauraient le laisser indifférent : ses dernières œuvres en sont un témoignage.

Une vie arrêtée, une œuvre suspendue

Découvreur infatigable, Paul Hannaux rêve toujours de dépasser son horizon. Le cirque, les baladins, les musiciens sont des thèmes privilégiés, tout comme les contes de fées dont il se plut à faire vivre les histoires enchantées.

Sûr de ses moyens, mais continuant à travailler et à apprendre, il était à 55 ans plein de projets : nouveaux voyages, occasions de joies et de méditation, éternels renouvellements d'une sensibilité véritable. Il se réservait pour plus tard, d'établir sa carrière en se fixant enfin à Paris.

Œuvres dans les collections publiques

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Dans les musées à Paris, Metz, Bayonne, Madrid, La Haye, Alger, Oran, Rio de Janeiro, Cologne, Worcester, Salzbourg, Constantine, etc.

  • Bibliothèque enfantine de la Ville de Paris, 1952
  • Ecole élémentaire Victor-Hugo, Thionville, 1954

Œuvres décoratives

  • Pavillon de Lorraine, 1933
  • Pavillon de Paris, 1937
  • Paquebot Maréchal-Joffre, 1950
  • SNCF Brazzaville, 1951

Illustrations

  • Lac-aux-Dames, « roman gai d'amour et de disette » de Vicki Baum avec des bois originaux; Paris, J. Ferenczi et fils, 1938
  • La Main de sang roman d'André Lichtenberger avec des bois originaux; Paris, J. Ferenczi et fils, 1939
  • Le Spleen de Paris de Charles Baudelaire, gravures sur cuivre; Paris, Aux dépens d'un amateur (Impr. La Ruche), 1950
  • La Chartreuse de Parme de Stendhal
  • Prométhée d'Eschyle

Citations

« De là que l’Afrique, par ses refus mêmes, ait inspiré, retenu et modifié tant de peintres : lui aussi Paul Hannaux en reçu un choc profond, qui a marqué un tournant dans son art. C’est ce qu’il était devant plus fort que lui, c’est que la création y devenait lutte. Il a dû user avec une nature dont la splendeur même était déjà hostile, la surprendre aux heures où le soleil n’était pas ou n’était plus le maître.
[...]
Et si l’art est d’abord une difficulté vaincue, on voit bien que l’Afrique a proposé à Hannaux la plus grande, celle d’une beauté qui se refuse. Pour l’atteindre, Hannaux a pris le meilleur chemin. Il aborde une nature démesurée avec les moyens de la simplicité. Cet art est sans parti pris, et le peintre qui accepte ainsi de se soumettre à un spectacle si bouleversant nous donne une image fidèle de l’effort du créateur, celui qui tente de réduire la désespérée des beautés par les règles de l’Art et de l’Honnêteté. C’est le prix, c’est le pathétique discret et sûr de cet art. Sa récompense est de nous lancer, au milieu de cette France encore toute sombre de son malheur, quelques images d’innocence et de sévérité qui nous font sentir enfin tout notre exil. »

— Albert Camus (Paris, 1938)[réf. souhaitée]

« Paul Hannaux voyagea beaucoup, jusqu'au cœur de l'Afrique noire où il peignit souvent, sans jamais croire à l'exotisme plus que ce Gauguin poursuivant sous le ciel de Tahiti ses recherches de Pont-Aven. Paul Hannaux comprenait seulement, selon Nietzsche, que les hommes ont fait une terre toute petite. On peut, à Montparnasse même, installer de superbes négresses sur la table à modèle, mais Paul Hannaux cherchait le climat: un climat à traduire, à transposer musicalement en passionné de la couleur avec des désirs de poète. »

— André Salmon[réf. souhaitée]

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 1742, vue 16/31.
  2. a et b « HANNAUX, Paul », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  3. Acte de naissance de Paul-Alexandre Hannaux le 18 septembre 1897 à Paris 6e, vue 15/31, acte n° 3599, né le 15, 3, rue des Beaux-Arts
  4. Disciple du peintre Georges Dufrénoy.
  5. Liste des membres de l'Association La Fresque en 1933 : Archives de Paris, VR 594.

Annexes

Bibliographie

  • J. P. A. Akoun, Akoun CV : XIX : XX Répertoire biographique d'artistes de tous pays des XIXe et XXe siècles, , 1481 p. (ISBN 978-2-85917-429-3, lire en ligne), p. 686
  • (en) Bénézit (ISBN 978-0-19-989991-3, lire en ligne)

Liens externes

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