Max Théret

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Max Théret
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 96 ans)
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Max Gustave ThéretVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Entrepreneur, homme d'affairesVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Fnac (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique
Membre de
Mouvement des jeunes socialistes ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Guerre d'EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata

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Max Théret, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un homme d'affaires français, cofondateur avec André Essel de la Fnac en 1954. Ancien trotskiste, il la conçoit un peu comme une coopérative. Défenseur d'une économie non libérale, il la revend aux Coopérateurs (souvent appelés les « Coop »).

Biographie

Max Théret nait à Paris dans un milieu populaire, son père étant chef de rayon au grands-magasins du Printemps[2].

Militant de gauche, membre des jeunesses socialistes dès 1931, il passe une partie de sa jeunesse entre la France et l'Espagne, militant dans les deux pays dans les mouvements socialistes. En 1934, il est contraint de quitter l'Espagne après avoir participé à la révolte des Asturies[2]. À l'occasion du passage de Trotski en France entre 1933 et 1935, il assure auprès de ce dernier le rôle de secrétaire-garde du corps[2].

En 1936, il participe à la campagne victorieuse du Front populaire espagnol puis, après le soulèvement franquiste, s'engage dans un régiment républicain au sein duquel il combat jusqu'en 1938.

Entre-temps, exclu en France des JS, il participe, avec André Essel dont il fut toute sa vie proche, à la création des jeunesses socialistes révolutionnaires, d'inspiration trotskiste, menée par Fred Zeller.

Dès le début de l'occupation allemande, il entre dans la résistance française, tout en restant proche des milieux trotskistes. Il tient notamment un petit atelier de photographie qui sert de couverture à la diffusion d'un journal clandestin, Notre révolution. Deux ans plus tard, il doit entrer en clandestinité après la découverte de son activité par les autorités d'occupation.

En 1951, il fonde Économie Nouvelle, une centrale d'achat pour les fonctionnaires[3].

Il crée la FNAC en 1954 avec son ami André Essel[4], dans un esprit conforme à ses idéaux communistes. La coopérative deviendra un symbole de succès économique. Théret quitte la Fnac en 1977. Avant l'arrivée de la gauche au pouvoir, il sera l'un des financiers du Parti Socialiste de François Mitterrand.

En 1988, il apparaît aux côtés de Roger-Patrice Pelat dans le scandale Pechiney comme l'un des initiés ayant acheté des titres de la société Triangle avant l'OPA de la société nationalisée Pechiney sur celle-ci. À cette occasion, les protagonistes sont surnommés les golden papys par dérision à cause de leur âge. Condamné à 2 ans de prison avec sursis[5], il est radié de la franc-maçonnerie avant d'y être réintégré[6].

Il s'associe à Giancarlo Paretti pour créer MTI et tenter de racheter Pathé. Le Premier ministre Pierre Bérégovoy l'en empêche à cause de l'origine douteuse des fonds de l'homme d'affaires italien[7].

Sa dernière interview apparaît dans un livre consacré à François Mitterrand par le journaliste Stéphane-Xavier Trano en 2006, Une Affaire d’Amitié, aux Éditions de l'Archipel.

Bibliographie

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. a b et c Isabelle Collin-Lachaud, Repenser le commerce : Vers une perspective socio-culturelle de la distribution, Éditions EMS, , 424 p. (ISBN 978-2-84769-630-1, lire en ligne), p. 63
  3. « Max Théret, fondateur de la FNAC », sur Le Monde.fr (consulté le )
  4. « Max Théret, le fondateur de la Fnac, est décédé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  5. Vincent Chabault, La FNAC, entre commerce et culture : Parcours d'entreprise, parcours d'employés, Presses universitaires de France, , 232 p. (ISBN 978-2-13-064156-8, lire en ligne), p. 31
  6. Le nouvel observateur, (lire en ligne)
  7. « Giancarlo Parretti incarcéré pour fraude fiscale », sur Les Échos, (consulté le )

Liens externes

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