Mérycisme

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Mérycisme

Données clés

Traitement
Spécialité PsychiatrieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 P92.1, F98.2
CIM-9 307.53
DiseasesDB 34255
MedlinePlus 001539
eMedicine 916297
MeSH D019959

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Le mérycisme est un trouble des conduites alimentaires se caractérisant par des régurgitations et remastications des aliments involontairement et de façon incontrôlées, d'où son étymologie du grec ancien μηρυκισμός, mêrukismos « rumination ». Dans certains cas, la régurgitation est contrôlée (certaines personnes régurgitent sur commande)

Épidémiologie

Le mérycisme touche principalement les enfants de 3 mois à 1 an, plus rarement les adolescents et adultes. Les garçons sont autant touchés que les filles. Dans des cas plutôt rares, la boulimie ou l'anorexie mentale peut s'ajouter au mérycisme. La personne touchée ne fera que régurgiter la nourriture, la remastiquer ou la vomir tout simplement.

Diagnostic

Les enfants souffrant de mérycisme « ruminent » leur nourriture : des aliments en cours de digestion remontent dans la bouche, où ils peuvent être à nouveau avalés, mastiqués, ou crachés. Ce trouble ne doit pas être confondu avec le reflux gastro-œsophagien du nourrisson (qui peut être lié à une anomalie anatomique de la jonction œsophage-estomac).

Évolution

Très fréquemment vers la résolution spontanée chez le nourrisson, ce trouble a tendance à persister lorsqu'il persiste chez l'adolescent et l'adulte.

Des complications sont possibles : dénutrition, retard de croissance, brûlure douloureuse au niveau de l'œsophage à cause des sucs digestifs.

Il est tout de même intéressant de préciser que dans certains cas, cette régurgitation est de l'ordre du plaisir. L'aliment peut alors être de nouveau "mangé" procurant alors une forme de plaisir : celui de profiter une seconde fois de la nourriture sans pour autant se resservir.

Traitement

Le traitement associe la psychothérapie à des mesures éducatives comportementales.

En plus des stratégies de gestion comportementale et de la psychothérapie traditionnellement recommandées pour le mérycisme, une approche psychothérapeutique individualisée joue un rôle crucial dans la prise en charge de ce trouble. Cette approche permet de s'attaquer non seulement aux symptômes manifestes du mérycisme mais également aux facteurs psychologiques sous-jacents qui contribuent à la persistance du trouble. Les thérapies cognitivo-comportementales, la psychanalyse, ainsi que les thérapies familiales et systémiques, ont montré leur efficacité dans le traitement du mérycisme. Le choix de la thérapie doit être adapté à chaque patient, en tenant compte de sa personnalité et de son histoire personnelle, afin de maximiser les chances de succès du traitement. Un accompagnement par des professionnels formés aux troubles du comportement alimentaire est essentiel pour permettre aux patients de comprendre et de modifier les comportements alimentaires problématiques, facilitant ainsi le processus de guérison et de reconstruction personnelle[1].

Références

  1. Parv, « Mérycisme Comprendre et gérer ce trouble alimentaire peu connu », sur Boulimie.com, (consulté le )
v · m
(F00-F09) Troubles mentaux organiques, y compris les troubles symptomatiques
Démence
Autres
(F10-F19) Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psycho-actives
(F20-F29) Schizophrénie, schizotype et délire
(F30-F39) Troubles de l'humeur
(F40-F48) Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress et troubles somatoformes
Troubles anxieux
Stress et adaptation
Trouble somatoforme
Troubles dissociatifs (de conversion)
Autres
(F50-F59) Comportements associés à des perturbations physiologiques et à des facteurs physiques
Troubles des conduites alimentaires
Troubles du sommeil non organiques
Dysfonctionnement sexuel
Autres
(F60-F69) Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte
Trouble de la personnalité
Identité et préférence sexuelle
Autres
(F70-F99) Troubles mentaux diagnostiqués à l'enfance
(F70-F79)
Retard mental
  • Léger (QI de 50 à 69)
  • Moyen (QI de 35 à 49)
  • Grave (QI de 20 à 34)
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(F80-F89)
Troubles du développement
(F90-F98)
Troubles émotionnels et du comportement
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