Konrad Morgen

Konrad Morgen
Konrad Morgen le .
Biographie
Naissance
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Francfort-sur-le-MainVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
ou Voir et modifier les données sur Wikidata
Francfort-sur-le-MainVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Activités
Enquêteur (), avocat, jugeVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Membre de
SchutzstaffelVoir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Waffen-SSVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
ObersturmbannführerVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Seconde Guerre mondialeVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnes liées
Eugen Kogon (connaissance), Erwin Ding (interviewé)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
Nuremberg Court Prison (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Docteur

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Georg Konrad Morgen (né le – mort le ) était un juge allemand et enquêteur mandaté par le RSHA (le Bureau de sécurité du Reich) pour les délits de corruption commis par des SS dans l'exercice de leur fonction au sein des camps de concentration et d'extermination nazis.

Biographie

Fils d'un employé des chemins de fer de Francfort-sur-le-Main, il y fut diplômé de l'université Johann Wolfgang Goethe et de l'Académie de droit international de La Haye. Il devint ensuite juge à Stettin.

Considéré comme un pacifiste, Morgen publia en 1936 un ouvrage sur la propagande de guerre et sa prévention, une année après avoir rencontré Adolf Hitler, dans le but de dissuader l'Allemagne d'une remilitarisation générale. Le livre fut publié par le Reich allemand.

Sturmbannführer-SS, Morgen fut envoyé sur le front de l'Est avec la 5e Panzerdivision SS Wiking. En 1943, il devint juge-avocat[Quoi ?] pour le RSHA.

En 1944, alors qu'il enquêtait sur le commandant d'Auschwitz, Rudolf Höß, son assistant le Hauptscharführer Gerhard Putsch disparut sans laisser de traces. Certains émirent l'idée que c'était une mise en garde à l'encontre de Morgen pour qu'il relâche son enquête. Morgen s'était en effet mis en tête de poursuivre les homicides « arbitraires »[1] commis par les SS ; il ne remit jamais en cause l'extermination génocidaire elle-même, considérée comme légale en raison du Führerprinzip, et il accepta la légalité de l'extermination des Juifs, tsiganes et prisonniers politiques dans les camps.. Ses bureaux furent entièrement détruits par le feu quelque temps après.

Il affirma après la guerre qu'il avait continué à lutter pour la justice, sous l'ère nazie, citant une longue liste de 800 enquêtes, menées sur deux années, concernant les activités criminelles dans les camps.

Il poursuivit une carrière dans la justice après la guerre.

Il mourut en 1982.

Accusés

Références

  • Témoignage de Morgen
  • Facsimile du témoignage de Morgen provenant des Collections spéciales de l'Institut pour la documentation (Israël)
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  1. un "homicide arbitraire" est l'assassinat d'un déporté par un soldat, officier ou commandant de camp de la SS de sa propre initiative alors que le déporté assassiné ne relève pas d'une catégorie amenant son élimination d'office de par le fuhrer prinzip ou une directive ministérielle.