Juan Gelida

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Juan Gelida
Biographie
Naissance
ValenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
BordeauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Faculté des arts de Paris (-)
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Philologue, linguiste, hellénisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Collège de Guyenne (-)
Collège du Cardinal-Lemoine (-)
Collège Sainte-BarbeVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Maître

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Jean Gelida, Joannes Gellidius ou Joannes Gelida[1], né à Valence[2] et mort « âgé de plus de soixante ans »[2],[3] le à Bordeaux[4], est un philosophe qui a été professeur du collège Saint-Barbe puis principal du collège de Guyenne. Il a formé nombre d'érudits de la Renaissance — tels Guillaume Postel, Élie Vinet et Jules César Scaliger — au grec ancien et à la philosophie d'Aristote.

Biographie

Jean Gelida s'est inscrit à la Faculté des Arts de Paris au mois de et a été reçu maître de l'université en 1524[5]. Il a publié sa thèse sur l'Organon, dans la lignée de Porphyre, dans son traité De quinque universalibus[6] (1527). Selon Jacques-Auguste de Thou, Lefèvre d'Étaples l'aurait alors convaincu de l'inanité de son enseignement, et lui aurait enseigné le grec ancien et la littérature latine[2]. Fort d'un accès direct au texte, il reprit ses cours sur Aristote au collège du Cardinal-Lemoine, attirant cette fois un public nombreux. En 1551, il fut appelé à enseigner au Collège de Guyenne pour suppléer à l'absence d'Antoine de Gouveia, parti inaugurer l'université de Coïmbre. Gouveia demeurant au Portugal, Gelida fut nommé professeur titulaire de Bordeaux[2].

Il mourut laissant sa femme et sa fille dans une grande pauvreté. Ses émules pensaient recueillir chez lui abondance de textes à publier mais n'y trouvèrent que quelques lettres[2] : celles-ci, ainsi que trois poèmes, ont été publiés par l'un de ses étudiants de Bordeaux, Jean Busine[7].

Notes et références

  1. Gelida, Juan (1496?-1556), BNF (lire en ligne)
  2. a b c d et e D'après Jacques Auguste de Thou, Histoire universelle, vol. II, La Haye, Henri Scheurleer, , « livre xvii », p. 451.
  3. D’après Louis Moreri, Desaint et Saillant, Nouveau supplément au grand dictionnaire historique généalogique, vol. 1 (A-G), Paris, Jacques Vincent et al., , p. 812.
  4. D’après Jean-Pierre Nicéron, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres dans la république des Lettres, vol. (30 ? en chiffres romains ?), Paris, Briasson, , « Élie Vinet », p. 224.
  5. D'après Jean Dupèbe, Un poète néo-latin : Jean Binet de Beauvais, Mélanges sur la littérature de la Renaissance à la mémoire de V.-L. Saulnier, p. 616.
  6. Titre complet : De quinque universalibus et eorundem abstractione intelligentia ; adjectis pro majore commoditate in Porphyrium commentariis.
  7. Johannis Galida Valentini, burdigalensis Ludimagistri Epistolae aliquot, & carmina, La Rochelle, , in-4°.

Liens externes

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