Jean-Serge Bokassa

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Jean-Serge Bokassa
Fonctions
Ministre de l'Administration du territoire
Gouvernement Sarandji II
-
Ministre de l'Intérieur
Gouvernement Sarandji I
-
Ministre de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture
Gouvernement Touadéra 3
-
Député
4e législature de l'Assemblée nationale de la République centrafricaine (d)
depuis le
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (52 ans)
BanguiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Dynastie BokassaVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Jean-Bedel BokassaVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Georges Bokassa (d)
Jean-Bedel Bokassa IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle

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Jean-Serge Bokassa, né le à Bangui, est un homme politique centrafricain.

Biographie

Enfance et débuts

C'est le quinzième enfant de Jean-Bédel Bokassa[1] qui dirige la Centrafrique de 1966 à 1979[2].

Carrière

Il s'engage en politique en 2003 et devient député de Mbaïki, puis ministre de la Jeunesse et des Sports de 2011 à 2013[1].

Il n'est engagé dans aucun parti mais soutient le Kwa Na Kwa de Bozizé avant la chute de ce dernier. Bien qu'il mette en avant une « aversion pour la violence », il défend le principe des actions des anti-balakas durant la troisième guerre civile centrafricaine de 2013 : « Le fait que les musulmans soient une minorité leur donne-t-il le droit de tuer si massivement ? »[1].

Il se présente à l'élection présidentielle centrafricaine de 2015 en tant que candidat indépendant. Il obtient 6,56 % des suffrages[3]. Il soutient alors Faustin Touadéra pour le second tour[4]. Le , il est nommé ministre de l’Intérieur, de la sécurité publique et de l’administration du Territoire du Gouvernement Sarandji[5]. Il est limogé le . Son désaccord avec Touadéra vient en partie de l’installation d'instructeurs russes dans l'ancien palais de son père[6],[7].

A l'élection présidentielle de 2020, il arrive en huitième position avec seulement 1,40 % des voix, derrière le président sortant, réélu dès le premier tour[8].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jean-Serge Bokassa » (voir la liste des auteurs).
  1. a b et c « Centrafrique : le fils Bokassa dans les pas de son père », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
  2. « Centrafrique : Jean-Serge Bokassa croit en son « destin politique » », sur europe1.fr, (consulté le )
  3. « Résultats complets et provisoires de la présidentielle : Dologuélé et Touadéra au 2e tour de la présidentielle ! »,
  4. « Présidentielle en Centrafrique : Dologuélé et Touadéra peuvent dire merci à Bozizé », sur jeunafrique.com, (consulté le )
  5. « Jean Serge Bokassa Ministre de l’intérieur et de l’administration du territoire en Centrafrique », sur camernew.com, (consulté le )
  6. « RCA: limogeage de Jean Serge Bokassa, ministre de l'administration du territoire », sur rfi.fr,
  7. « Le fils de Jean-Bédel Bokassa limogé du gouvernement en Centrafrique », sur voaafrique.com,
  8. « https://twitter.com/AFRICA24TV/status/1346202541894340608/photo/2 »
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