Jacques Fouchier

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Jacques Fouchier
Illustration.
Fonctions
Député français

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF
Prédécesseur Jean Pineau
Successeur Proportionnelle par département

(19 ans, 4 mois et 28 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
12 mars 1967
23 juin 1968
4 mars 1973
12 mars 1978
Circonscription 2e des Deux-Sèvres
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique IPAS (1958-1962)
CD (1962-1967)
PDM (1967-1973)
UC (1973-1974)
RI (1974-1978)
UDF (1978)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean Pineau
Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture

(3 ans, 1 mois et 7 jours)
Premier ministre Raymond Barre
Gouvernement Barre III
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres, France)
Date de décès (à 80 ans)
Lieu de décès Saint-Maixent-l'École (Deux-Sèvres, France)
Nationalité Française
Fratrie 4 (Michel, Bernard, Jacqueline et Jacques Fouchier)
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Jacques Fouchier, né le à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) et mort le à Saint-Maixent-l'École (Deux-Sèvres), est un homme politique français.

Biographie

Jacques Fouchier, après des études menées à Toulouse, exerce comme son père la profession de vétérinaire. Installé à Saint-Maixent, il entame une carrière politique locale en étant élu, en 1951, conseiller général des Deux-Sèvres.

Deux ans plus tard, il est élu au conseil municipal de Saint-Maixent.

C'est en 1958 que sa carrière politique « décolle » : candidat du Centre national des indépendants aux législatives, il arrive en tête du premier tour avec 28 % des voix, et est élu largement au second (60 %).

L'année suivante, lors des municipales, il est élu maire de Saint-Maixent.

À l'assemblée nationale, il apparaît comme un député assez classique, soutenant la politique du pouvoir, et n'intervenant que sur des questions relevant de ses compétences ou en lien avec sa circonscription (comme la sauvegarde de l'école militaire de Saint-Maixent).

Comme la majorité des députés « modérés », il vote en 1962 la censure du gouvernement Pompidou. Lors des législatives anticipées qui suivent, il est réélu, au second tour avec 42 % des voix, lors d'une quadrangulaire, avec pour principal opposant le gaulliste Henri Ingrand.

Membre du groupe du Centre démocratique à l'assemblée, il est désormais clairement dans l'opposition. Son activité parlementaire reste très centrée sur les intérêts locaux.

Entré en 1966 au bureau national du CNI, il est réélu pour un troisième mandat de député en 1967 : largement en tête du premier tour (46 %), il frôle la majorité absolue (49,4 %) au second, où il est opposé à un socialiste et un gaulliste. Il siège alors au groupe Progrès et démocratie moderne. Cette même année, il devient président du Conseil général des Deux-Sèvres. S'il n'hésite pas à voter la censure contre le gouvernement Pompidou, en 1967, il refuse en revanche de le faire en mai 1968 lorsque ce sont les groupes socialistes et communistes qui sont à l'initiative.

De fait, les gaullistes ne présentent pas de candidat contre lui lors des élections anticipées de 1968. N'ayant à affronter qu'un socialiste et un communiste, Jacques Fouchier l'emporte haut la main dès le premier tour (70 % des voix).

Il intervient alors beaucoup plus fréquemment dans les débats parlementaires, mais jamais sur des grandes questions de politique nationale.

En 1970, alors qu'il est président sortant du conseil général, il est battu aux cantonales. Vivant cet échec comme un désaveu de son action locale, il démissionne dans la foulée de son mandat de maire de Saint-Maixent, et quitte le conseil municipal.

Il n'abandonne cependant pas la vie politique. En 1973, il est de nouveau candidat aux législatives, et, seul candidat de droite, obtient 60 % dès le premier tour. Il est alors élu président de la commission de la production et des échanges de l'assemblée. Dès avril 1973, il se rapproche de la majorité en votant la confiance au gouvernement Messmer.

Après l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République, Jacques Fouchier quitte le groupe de l'Union centriste pour s'apparenter à celui des Républicains indépendants, le parti du nouveau chef de l'État. Il devient alors une « figure » de la vie parlementaire, intervenant de façon systématique dans les débats en séance, surtout sur les questions économiques, en lien avec ses fonctions à la commission.

Il apparaît aussi comme un des ténors de la droite catholique, intervenant contre la Loi Veil sur l'IVG, ou contre la loi sur le divorce par consentement mutuel.

Facilement réélu, dès le premier tour, aux législatives de 1978 (59,4 % des voix), avec l'étiquette de l'UDF, il entre au gouvernement, comme secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture, Pierre Méhaignerie. fonction qu'il conserve jusqu'à la présidentielle de 1981. Mais sans domaine de responsabilité propre, il apparaît surtout comme un supplétif du ministre.

Malgré la poussée de la gauche aux législatives de 1981, Fouchier est facilement réélu dans sa circonscription, dont les électeurs, très conservateurs, lui donnent une majorité dès le premier tour (52,8 %).

À l'Assemblée, il n'est qu'apparenté au groupe UDF. Il est d'ailleurs assez critique avec la ligne de la direction du CNI, ce qui le conduit à participer à la fondation du Club barriste « Présence indépendante et libérale", aux côtés de Maurice Ligot, qui vient d'être exclu du CNI, Léon Jozeau-Marigné, Olivier d'Ormesson, et Jacques Ducrocq, tous membres du CNI.

Désormais dans l'opposition, il intervient assez peu, et vote de façon assez systématique contre les textes proposés par le gouvernement.

En 1986, il décide de ne pas se représenter aux législatives, et abandonne la vie politique.

Fonction ministérielle

  • Secrétaire d’État auprès du ministre de l'Agriculture du gouvernement Raymond Barre (3), du au .

Mandat parlementaire

  • Député des Deux-Sèvres du au , membre du CNIP mais élu sous diverses étiquettes (dont UDF).

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Voir ce modèle.
Jacques Fouchier
Précédé par Suivi par
Lucien Grand
Président du conseil régional de Poitou-Charentes (1976 - 1978)
Francis Hardy
v · m
Gouvernement Raymond Barre III ()
Sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing
Justice, garde des sceaux
Alain Peyrefitte
Secrétaire d'État : Monique Pelletier puis Jean-Paul Mourot (1)

Raymond Barre
Premier ministre
Santé et Famille
puis Santé et Sécurité sociale (3)
Simone Veil (dém) (3) puis Jacques Barrot (3)
Secrétaire d'État : Daniel Hoeffel puis Rémy Montagne (7)
Secrétaire d'État (3) puis supprimé (12) : Jean Farge (3) puis (dém) (12)
Intérieur
Christian Bonnet
Secrétaire d'État aux Départements et Territoire d'outre-mer : Paul Dijoud
Secrétaire d'État aux Collectivités locales puis supprimé (7) : Marc Bécam non remplacé (7)
Affaires étrangères
Louis de Guiringaud (dém) (2) puis Jean François-Poncet (2)
Secrétaire d'État : Olivier Stirn
Secrétaire d'État : Pierre Bernard-Reymond (1)
Défense Yvon Bourges (dém) (7) puis Joël Le Theule (7) puis Robert Galley (9)
Travail et Participation
Robert Boulin puis Jean Mattéoli (5)
Secrétaire d'État à la Formation professionnelle puis changement de ministre de tutelle (7) : Jacques Legendre
Secrétaire d'État aux Travailleurs manuels et Immigrés : Lionel Stoléru
Secrétaire d'État à l’Emploi féminin : Nicole Pasquier
Coopération Robert Galley
Économie René Monory
Budget Maurice Papon
Environnement et Cadre de vie
Michel d'Ornano
Secrétaire d'État au Logement puis supprimé (7) : Marcel Cavaillé non remplacé (7)
Secrétaire d'État à l'Environnement : François Delmas
Éducation
Christian Beullac
Secrétaire d'État puis supprimé (7) : Jacques Pelletier non remplacé (7)
Universités Alice Saunier-Seïté
Agriculture
Pierre Méhaignerie
Secrétaire d'État : Jacques Fouchier
Industrie
André Giraud
Secrétaire d'État à la Petite et Moyenne Industrie : Jean-Pierre Prouteau
Transports Joël Le Theule puis Daniel Hoeffel (7)
Commerce et Artisanat Jacques Barrot puis Maurice Charretier (3)
Commerce extérieur Jean-François Deniau puis Michel Cointat (7)
Jeunesse, Sports et Loisirs Jean-Pierre Soisson
Culture et Communication Jean-Philippe Lecat (dém) (11) puis Michel d'Ornano (11)
Postes et Télécommunications Secrétaire d'État  : Norbert Ségard puis Pierre Ribes (8)
Anciens Combattants Secrétaire d'État  : Maurice Plantier
Ministres délégués et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé de la Condition féminine (1) puis ministre délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine (6) : Monique Pelletier (dém) (11) puis Alice Saunier-Seïté (11)
Ministre délégué chargé des Réformes administratives (7) : Jean-François Deniau (dém) (11) puis Raymond Barre (11)
Ministre délégué (8) puis supprimé (10) : Norbert Ségard
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