Jérôme Vladislas Kieniewicz
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Naissance | ![]() Metz ![]() |
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Décès | ![]() Podloujnaïa Sloboda (d) ![]() |
Nationalités | polonaise russe ![]() |
Formation | |
Activité | |
Famille | House of Kieniewicz (d) ![]() |
Père | Feliks Kieniewicz (d) ![]() |
Conflit | Insurrection de Janvier ![]() |
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Jérôme Vladislas Kieniewicz[1] ( à Metz - à Kazan) est un ingénieur centralien français. Partisan de l'insurrection polonaise de 1863, il fut exécuté à Kazan, en Russie, en [2].
Biographie
Fils d'un exilé polonais, venu en France après la guerre polono-russe de 1830, Jérôme Vladislas Kieniewicz naît à Metz en Lorraine, le . Il termine ses études secondaires à Nancy, puis intègre, en 1849, l'École Centrale des Arts et Manufactures à Paris. Kieniewicz obtient son diplôme d’ingénieur en 1853[2].
En 1857, Kieniewicz est engagé par une société des chemins de fer, qui construit, à cette époque, des lignes de chemin de fer en Russie[3]. En 1860, il est nommé « Ingénieur en chef » de la ligne Saratov, ville située à 723 km au sud-est de Moscou. À Saint-Pétersbourg, il entre en relation avec des proches du général polonais Zygmunt Sierakowski, principal militant pour l'indépendance de la Pologne[2].
Le , Kieniewicz se rend à Vilnius, où il présente, au comité du « Parti blanc », un plan visant à provoquer un soulèvement révolutionnaire dans les anciennes provinces polonaises de Russie. Il obtient 15 000 roubles à cette fin. Début , il se rend à Vilnius, où il est nommé délégué pour représenter la Lituanie au sein du mouvement révolutionnaire polonais. De retour à Paris, il rencontre le prince Władysław Czartoryski à l'Hôtel Lambert, le principal agent diplomatique du Gouvernement national révolutionnaire polonais. Muni d’une lettre d’accréditation du mouvement national polonais, il doit acheter des armes avec 25 000 roubles[2].
De retour en Russie, il est arrêté à la frontière polonaise par la police russe le , puis transféré à Kazan, où il est accusé par un tribunal militaire, de menées séditieuses contre l’empire tsariste. L'enquête est supervisée personnellement par le Tsar Alexandre II. Reconnu coupable de sédition, Jérôme Kieniewicz est condamné à mort à Kazan[3], et exécuté le [4].
L’échec de l’insurrection polonaise de 1863 se soldera par la russification des anciennes provinces polonaises de l'Empire russe et par la suppression de l'autonomie du royaume de Pologne.
Bibliographie
- Stefan Kieniewicz, Hieronim Władysław Kieniewicz, w: Polski Słownik Biograficzny, 1966-1967, t. XII, s. 416-417
- Советская историческая энциклопедия. — М.: Советская энциклопедия . Под ред. Е. М. Жукова. 1973—1982.
- Большая советская энциклопедия. — М.: Советская энциклопедия. 1969—1978.
- Сборник «За нашу и вашу свободу: Герои 1863 года». Серия «ЖЗЛ». 1964.
Notes et références
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