Ghada al-Samman

Ghada al-Samman
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Damas (Syrie)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
syrienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Journaliste, poétesse, romancière, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Ahmed Al-Samman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Influencée par
Nuha Samara (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ghada al-Samman (née en 1942 à Damas) est une auteure et nouvelliste syrienne, auteure d'une quarantaine d'ouvrages.

Biographie

Née dans une famille bourgeoise[1], sa mère, elle aussi écrivain, meurt lorsque al-Samman est encore une enfant tandis que son père, qui prend alors soin d'elle, est professeur et doyen de l'Université de Damas[2]. Plus tard, il deviendra Ministre de l'Éducation de Syrie[3]. Elle obtient un baccalauréat universitaire en anglais à l'Université de Damas et une maîtrise universitaire ès lettres à l'Université américaine de Beyrouth[2] avec une thèse sur le théâtre de l'absurde[4]. Après ce diplôme, elle part faire des recherches de troisième cycle à Londres[5]. Après avoir visité plusieurs pays occidentaux en 1966 et 1967, elle s'installe à Beyrouth « lui donner [sa] liberté d’expression »[5],[6]. Elle travaille alors comme lectrice ainsi que comme journaliste[4].

En 1977, elle y fonde sa propre maison d'édition à Beyrouth[1], la Ghada al-Samman Publications[4]. En 1978, elle commence la publication de ses « Travaux Incomplets » dont une partie de ses interviews réalisées en tant que journaliste[3]. Lorsque éclate la guerre du Liban en 1984, elle fuit le pays avec son époux et son fils pour se réfugier à Paris[5]. Ses deux premiers romans sont en partie autobiographique et se situent au moment de la guerre du Liban[1].

Ses livres sont traduits en français, anglais, allemand, italien, espagnol, polonais, russe, japonais et farsi[2].

Œuvres

  • Tes yeux sont mon destin, 1962
  • Nuits des étrangers, 1966
  • Beyrouth 75, 1975
  • Cauchemars de Beyrouth, 1977
  • La nuit du milliard, 1986
  • Lettres (d’amour) de Ghassan Kanafani à Ghada al-Samman, 1992
  • Lettres de nostalgie du jasmin, 1996
  • Le roman impossible, mosaïque damascène, 1997
  • Le bal masqué des morts, 2003

Références

  1. a b et c Éric Gautier, « Damas dans le miroir des écrivains et des poètes arabes (2) », Les carnets de l’Ifpo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b et c (en) « Ghada Samman: A Writer of Many Layers », sur Al Jadid,
  3. a et b (en) Miriam Cooke, War's Other Voices : Women Writers on the Lebanese Civil War, Syracuse University Press, , 208 p. (ISBN 978-0-8156-0377-1, lire en ligne)
  4. a b et c (en) Raḍwá ʻĀshūr, Ferial Jabouri Ghazoul, Hasna Reda-Mekdashi et Mandy McClure, Arab Women Writers : A Critical Reference Guide, 1873-1999, Le Caire, American Univ in Cairo Press, , 526 p. (ISBN 978-977-416-146-9, lire en ligne)
  5. a b et c (en) Julie Scott Meisami et Paul Starkey, Encyclopedia of Arabic Literature, Taylor & Francis, , 857 p. (ISBN 978-0-415-18572-1, lire en ligne)
  6. (it) « CULTURA. “La donna liberata” per Ghada al-Samman », NenaNews,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Suède
    • Corée du Sud
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail de la Syrie
  • icône décorative Portail du XXe siècle