Georges Lorin

Georges Lorin
Georges Lorin, photographie d’Émile Cohl, 1885.
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
AuxerreVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
17e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, caricaturisteVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Georges Maxime Lorin, né le à Auxerre[1] et mort le dans le 17e arrondissement de Paris[2], est un artiste polyvalent, à la fois peintre, sculpteur, illustrateur, caricaturiste, musicien et poète français.

Il est également connu sous le nom de Cabriol comme illustrateur.

Il ne faut pas confondre Georges Lorin avec son frère Maxime Lorin, également poète, auteur de Reischoffen, de Autour de moi... (1883) et de Mes Rêves (1886)[3].

Achille Mélandri caricaturé par Cabriol pour le journal Les Hydropathes ()

.

Biographie

Petit-fils d'un berger d'Auvergne du nom de Passepont, Georges Lorin quitte Auxerre vers la fin des années 1860. Artilleur à Chartres durant la guerre de 1870, il y créée les « Concerts des artilleurs » dans un esprit comique-troupier.

De retour à Paris, il devient l'ami de nombreux « bohèmes » tels que Fernand Icres, Émile Goudeau et surtout Maurice Rollinat qui lui dédie plusieurs poèmes et dont il réalise un buste[4].

Il est, de 1879 à 1880, l'un des principaux illustrateurs du journal Les Hydropathes sous le pseudonyme de « Cabriol », et collabore à de nombreux autres périodiques, parfois en liens avec des cabarets, tels Le Chat noir, La Lune rousse, Le Grelot, Le Tam-Tam, Le Tout-Paris, Le Courrier français, La Vie moderne[5].

C'est aussi sous le pseudonyme de Cabriol qu'il expose aux Arts incohérents dont il est l'un des fondateurs. En 1882, il y présente six œuvres (n° 23 à 28 du catalogue publié en supplément du Chat noir du 1er octobre 1882), puis deux œuvres en 1884, et enfin une seule en 1889[6].

Un recueil de ses poésies, Paris rose, illustré avec Luigi Loir, paraît en 1884. Lorin est l'auteur d'un autre recueil, L'Âme folle (1893) et d'une pièce de théâtre, Pierrot voleur !, jouée par le Théâtre-Libre d'André Antoine.

Il expose aux deux premiers Salons de la Rose-Croix organisés en 1892 et 1893 par Joséphin Peladan. Au premier salon, La Visite des étoiles[7] et au second, Le Silence et La Source[8].

Il expose ensuite au Salon des artistes français entre 1901 et 1910, des objets décoratifs (vases, bijoux)[9].

En 1918, il est l'auteur de l'une des affiches pour l'emprunt national de la Libération.

Publications

« Le Sillon », un des 50 dessins de Lorin inspiré par la Grande Guerre.
  • Têtes et chapeaux, prose en vers (sic), Paris, Barbré, 1880.
  • Les Deux Bébés, poésie, Paris, Barbré, 1880.
  • La Ronde, poésie dite par Léon Brémont, Paris, Barbré, 1881.
  • Les Gens !, fantaisie rimée, Paris, Ollendorff 1882.
  • Elle m'attend !, monologue impromptu, Paris, Tresse, 1882.
  • Les Maisons, rimes humoristiques illustrées par Luigi Loir, dites par Félix Galipaux, Paris, Ollendorff, 1883.
  • Un duel, saynète en vers, Paris, Barbré, 1883.
  • Paris rose, illustré avec Luigi Loir, Paris, Ollendorff, 1884.
  • Toute petite !, fantaisie, 1891
  • L'Âme folle, Paris, Ollendorff, 1893.
  • Pierrot voleur !, comédie en un acte et en vers, Paris, Ollendorff, 1896.
  • Les Cigarettes, dites par Coquelin cadet, Paris, Ollendorf, 1896.
  • Symboles de guerre du poëte-peintre Georges Lorin, album de 50 planches reproduisant des dessins d'après la Première Guerre mondiale, tiré à 500 ex.
  • Le Quartier Latin hier et aujourd'hui, avec les souvenirs inédits de ses grands écrivains et des croquis de l'époque par G. Lorin et F.-A. Cazals, texte de Jean Émile-Bayard, préface de Gustave Rivet, Éditions Roman Nouveau, 1924.
  • Malgré l'âme désolée, illustrations et deux musiques de l'auteur, Paris, J. Dilly, 1925.

Posthume

  • Les Dames, dessins de Luigi Loir, Paris, Éditions du Fourneau, 1996.
    (reprise d'un texte publié en 1883 dans La Vie moderne, puis dans Paris rose)

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 108 (vue 29/415). Archives départementales de l'Yonne en ligne, état-civil d'Auxerre, registre NMD de 1850.
  2. Acte de décès n° 1037 (vue 1/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1927. L'acte précise qu'il était célibataire.
  3. Maurice Rollinat. Ses amitiés artistiques., Châteauroux, Musée Hôtel Bertrand, , 165 p. (ISBN 2-84809-012-X), p. 139-140
  4. Maurice Rollinat, ses amitiés artistiques, Châteauroux, Musée Hôtel Bertrand, , 162 p. (ISBN 2-84809-012-X)
  5. Maurice Rollinat Ses amitiés artistiques, Châteauroux, Musée Hôtel Bertrand, , p. 139-140.
  6. Catherine Charpin, Les Arts incohérents (1882-1893), Paris, Editions Syros Alternatives, , p. 117.
  7. Geste esthétique. Premier Salon de la Rose+Croix, Galerie Durand-Ruel, Ordre de la Rose+Croix, (lire en ligne), p. 27
  8. IIe Geste esthétique. Catalogue officiel du Second Salon de la Rose+Croix, Paris, Ordre de la Rose+Croix, (lire en ligne), p. XVI
  9. Fiche exposant SAF 1901, base salons du musée d'Orsay.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Les Gens !, sur Wikisource

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Musée d'Orsay
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Vatican
    • Portugal
  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail de la peinture
  • icône décorative Portail de l’humour
  • icône décorative Portail de l’Yonne