François Bouchot

François Bouchot
Attribué à Louis Thomas Bardel, Portrait de François Bouchot, 1823, localisation inconnue.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Académie de France à Rome (-)
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Francesca Lablache (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Jean-Baptiste Regnault, Guillaume Guillon LethièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
PortraitVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix de Rome ( et )
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Bataille de Zurich, 25 septembre 1799Voir et modifier les données sur Wikidata

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François Bouchot, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et un graveur français.

Biographie

Élève à l'École des beaux-arts de Paris, François Bouchot y fut formé par Jean-Baptiste Regnault, Jules Richomme[1] et Guillaume Lethière, dont il fréquenta l'atelier La Chidebert au no 9 rue Childebert à Paris[2].

En 1823, il obtient le grand prix de Rome, après avoir obtenu le deuxième prix l'année précédente[3]. Son séjour en Italie dura sept ans.

Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1835[réf. souhaitée].

Il exécute plusieurs commandes pour le roi Louis-Philippe, dont La Bataille de Zurich, le (1837, galerie des Batailles du château de Versailles), mais surtout Le Général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents, représentant le coup d'État du 18 Brumaire, à Saint-Cloud, le . Commandé par Louis-Philippe en 1838 pour le château de Versailles, le tableau est exposé au Salon de 1840, l'année du retour des cendres de Napoléon en France, et sert la propagande royale légitimant le changement dynastique. La peinture est envoyée au Louvre en 1889, puis retourne à Versailles[1].

En 1836, l'architecte Alphonse de Gisors, chargé de l'aménagement de la chapelle du palais du Luxembourg, lui commande la décoration des peintures murales, mais François Bouchot meurt avant le début du chantier en 1842.

Famille

Il épouse Francesca, l'une des filles du chanteur d'opéra Luigi Lablache qui, veuve, épouse en secondes noces le pianiste Sigismund Thalberg.

Œuvres dans les collections publiques

  • Chartres, musée des Beaux-Arts :
    • La mort des fils de César, toile 19 × 32 cm, esquisse, copie du tableau de Léthière qui se trouve au Luxembourg[4] ;
    • Pylade défendant Oreste, toile 113 × 145 cm, 1822[4] ;
    • Bacchus et Érigone (Une Bacchante), huile sur toile 154 × 202 cm, 1827, dépôt du musée du Louvre[5],[4] ;
    • Mort de Marceau, esquisse (inv. 56.19.1) ;
    • Funérailles du général Marceau, toile 484 × 666 cm, 1835[4] ;
    • La Tour-d'Auvergne devant l'ennemi, esquisse, toile 113 × 145 cm[4].
  • Œuvres de François Bouchot
  • Pylade défendant Oreste (1822), musée des Beaux-Arts de Chartres.
  • Portrait de Jean Victor Marie Moreau (1835), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
    Portrait de Jean Victor Marie Moreau (1835), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
  • La Mort du général Marceau (1835), esquisse, musée des Beaux-Arts de Chartres.
    La Mort du général Marceau (1835), esquisse, musée des Beaux-Arts de Chartres.
  • Portrait du général Dugommier (1836), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
    Portrait du général Dugommier (1836), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
  • Le Tambour blessé (1836), Paris, musée du Louvre.
    Le Tambour blessé (1836), Paris, musée du Louvre.
  • Le Général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents (1840), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
    Le Général Bonaparte au Conseil des Cinq-Cents (1840), musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.

Notes et références

Références

  1. a et b Robert Fohr et Pascal Torrès, « Le coup d'État du 18 brumaire », L'Histoire par l'image,‎ (lire en ligne)
  2. Alexandre Privat d'Anglemont, « La Childebert », in Paris anecdote, Paris, P. Jannet Libraire, 1854.
  3. Charles Gabet, Dictionnaire des artistes de l'école française, au XIXe siècle, 1831.
  4. a b c d et e Émile Bellier de La Chavignerie, Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition), Chartres, impr. de E. Garnier, , 124 p. (BNF 30080667, lire en ligne), p. 3 à 5.
  5. Musée du Louvre, « Bacchus et Érigone », sur collections.louvre.fr, .

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • François Bouchot, sur Wikimedia Commons

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