Dorothea Veit

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Dorothea Veit
Dorothea Schlegel par Anton Graff, vers 1790.
Biographie
Naissance
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Francfort-sur-le-MainVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Dorothea von SchlegelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Brendel MendelssohnVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
prussienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivaine, traductrice, critique littéraireVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Moses MendelssohnVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fromet Mendelssohn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Recha Meyer
Joseph Mendelssohn
Henriette Mendelssohn (d)
Abraham Mendelssohn Bartholdy
Nathan Mendelssohn (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Simon Veit (en) (de à )
Frédéric Schlegel (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Autres informations
Partenaires
Personnes liées
Prononciation
Vue de la sépulture.

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Dorothea Friederike Veit, encore appelée Dorothea Schlegel, née Brendel Mendelssohn le à Berlin et morte le à Francfort-sur-le-Main, est une intellectuelle, traductrice et femme de lettres prussienne, qui a contribué à la diffusion des idées romantiques.

Biographie

Née en 1764 à Berlin[1], elle est la fille du philosophe Moses Mendelssohn et reçoit une éducation juive traditionnelle[1].

Elle épouse à 19 ans, en 1783, conformément aux voeux paternels, le banquier Simon Veit[1], avec qui elle a quatre enfants, dont Johannes et Philipp Veit. Elle rencontre Friedrich Schlegel dans le salon d'Henriette Herz en . Elle divorce le . Elle coécrit probablement, avec Friedrich Schlegel auquel il est généralement atttribué, le roman Lucinde, publié à l'automne 1799, qui conte leur passion et dont l'un des thèmes principaux est la philosophie de l'amour[2]. En 1801, elle publie le roman Florentin, dont le héros voyage à travers l'Europe à la recherche du bonheur[1]. Avec Schlegel, elle fait partie du Cercle d'Iéna. Née juive, elle se convertit au protestantisme en 1804 lors de son mariage avec Schlegel, puis en même temps que lui au catholicisme en 1808.

Après la mort de Schlegel en 1829, elle s'installe à Francfort, y rejoignant son fils, Philipp Veit[1]. Elle y meurt en 1839[1] et où elle est enterrée au cimetière principal.

Œuvres

  • Florentin, Lübeck et Leipzig 1801
  • Gespräch über die neueren Romane der Französinnen, in Europa (revue publiée par Friedrich Schlegel)
  • Geschichte des Zauberers Merlin, Leipzig 1804

Bibliographie

  • (de) Bertha Badt-Strauß: Moses Mendelssohns Tochter Dorothea. In: Der Morgen, Jg. 1929/1930, Heft 3 (), p. 244–248
  • Heike Brandstädter, Katharina Jeorgakopulos: Dorothea Schlegel, Florentin. Lektüre eines vergessenen Textes. Argument, Hambourg 2001, (ISBN 3-88619-284-9)
  • (de) Michael Brenner (de), Stefi Jersch-Wenzel, Michael A.Meyer:Deutsch-jüdische Geschichte in der Neuzeit. Zweiter Band, 1780-1871. Beck, Munich, 1996, (ISBN 3-406-39703-4), p. 189f.
  • (de) Gisela Horn: Romantische Frauen. Caroline Michaelis-Böhmer-Schlegel-Schelling, Dorothea Mendelssohn-Veit-Schlegel, Sophie Schubart-Mereau-Brentano. Hain, Rudolstadt 1996, (ISBN 3-930215-18-7)
  • (de) Franz Muncker, « Schlegel, Dorothea », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 31, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 372-376
  • Charles Ortlieb, « Les Alsaciens à l'ambassade suédoise à Paris. Un mariage romantique », La Vie en Alsace, 1926, p. 88-92 (mariage de Frédéric Schlegel et Dorothée Mendelssohn célébré par le pasteur Charles Christian Gambs en 1804)
  • (de) Elke Steiner: Die anderen Mendelssohns. Dorothea Schlegel, Arnold Mendelssohn. Reprodukt, Berlin 2004, (ISBN 3-931377-96-2)
  • (de) Carola Stern: „Ich möchte mir Flügel wünschen“. Das Leben der Dorothea Schlegel. Rowohlt, Reinbek 1991, (ISBN 3-498-06250-6)
  • (de) Margarete Susman: Frauen der Romantik. Insel, Francfort-sur-le-Main et Leipzig 1996, (ISBN 3-458-33529-3)
  • (de) Julius H. Schoeps: Dorothea Veit/Schlegel. Ein Leben zwischen Judentum und Christentum (= Hermann Simon [Hrsg.]: Jüdische Miniaturen. Band 250). Hentrich & Hentrich Verlag, Berlin/Leipzig 2020, (ISBN 978-3-95565-388-0).
  • (de) Constantin von Wurzbach, « Verweis », dans Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 30, Vienne, L. C. Zamarski (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 72

Références

  1. a b c d e et f Sophie Floris, « Schlegel, Dorothea (ou Dorothea Veit, née Brendel Mendelssohn [Berlin 1764 -Francfort 1839] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3887-3888
  2. Anne Baillot, « Les filles de l’Aufklärung à l’âge du romantisme allemand », Quaina, no 11,‎

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Collective Biographies of Women
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire universel des créatrices
    • Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950
    • Store norske leksikon
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