Claudine Brunand
Naissance | ![]() Lyon ![]() |
---|---|
Décès | ![]() Lyon ![]() |
Activités | Graveuse, dessinatrice ![]() |
Père | Aimé Brunand (d) ![]() |
Date de baptême | ![]() |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Claudine Brunand, baptisée en à Lyon et morte en 1674, est une graveuse héraldique, dessinatrice et auteure française.
Biographie
Baptisée le [1] ou le à Lyon, elle est la fille d'Aimé Brunand[2].
P. Ménestrier la décrit comme une « fille de Lyon »[3]. Active dans la ville dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle produit des gravures de bonne facture, mais dont le dessin est souvent maladroit[3].
Outre la gravure, elle pratique l’enluminure et la peinture héraldique et écrit des textes pré-féministes[2].
On présume que son inhumation a lieu le à l'église Saint-Michel[1].
Portraits
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/71/Joannes_Heurnius._Line_engraving_by_Claudia_Brunand._Wellcome_V0002735.jpg/220px-Joannes_Heurnius._Line_engraving_by_Claudia_Brunand._Wellcome_V0002735.jpg)
On connaît de Claudine Brunand 4 portraits gravés en taille-douce : Oliver Cromwell ; le roi de Suède Gustave-Adolphe, roi de Suède ; le médecin néerlandais Johan Van Heurne ; le médecin de Montpellier Lazare Rivière[4].
Illustrations
Elle est connue pour le frontispice de Lyon dans son lustre de Chappuzeau, publié en 1654 (signé : Claudine Brunand fecit)[4],[3].
Claudine Brunand illustre le frontispice, le portrait de la reine et les planches du livre la Vie de la séraphique mère sainte Thérèse de Jésus, fondatrice des Carmes-Déchaussés, en figures et en vers français et latins (Lyon, 1670)[5]. Elle écrit aussi une partie des sonnets[6].
Publications
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/87/Fairytale_warning.png/17px-Fairytale_warning.png)
- Armorial véritable de la noblesse ..., (lire en ligne)[7]
- Noms Surnoms calitez et blason de Messieurs les Prevots des Marchands ... (lire en ligne)[7]
Notes et références
- ↑ a et b Inventaire du fonds français.
- ↑ a et b Meyer 2020.
- ↑ a b et c (en) « Brunand, Claudia or Claudine », sur oxfordartonline.com, (consulté le ).
- ↑ a et b Rondot 1896, p. 63.
- ↑ Rondot 1896, p. 64.
- ↑ Edmond-Denis de Manne, « Vie de la séraphique mère sainte Thérèse de Jésus », dans Nouveau dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes, Lyon, N. Scheuring, , 3e éd., 607 p. (lire en ligne), p. 406
- ↑ a et b La Grande Encyclopédie.
Annexes
Bibliographie
- « Brunand (Claudine) », dans La Grande Encyclopédie, vol. 8, (lire en ligne), p. 240.
- Natalis Rondot, « Claudine Brunand », dans Les Graveurs d'estampes sur cuivre à Lyon, au XVIIe siècle, (lire en ligne), p. 63-64.
- « Brunand (Claudine) », dans Robert Armand Weigert, Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIe siècle, (lire en ligne), vol. 2, p. 174-177.
- Maxime Préaud, « Claudine, Élisabeth, Madeleine, Marguerite, Marie. Hommage à̀ quelques figures féminines obscures de l’estampe française aux XVIIe et XVIIIe siècles », Revue de la Bibliothèque nationale de France, no 17, , p. 45-50.
- Véronique Meyer (dir.), Propos d'une graveuse. Claudine Brunand, 1630-1674, Paris, Comité national de l'estampe, coll. « Après la lettre », , 15 p. (ISBN 979-10-96279-23-4).
- Véronique Meyer, « Claudine Brunand, femme et graveuse », Nouvelles de l'estampe, no 263, (ISSN 0029-4888, DOI 10.4000/estampe.1437, lire en ligne).
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Claudine Brunand, sur Wikimedia Commons
- Ressource relative aux beaux-arts
:
- Bénézit
- Notices d'autorité
:
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- LCCN
- GND
- Italie
- WorldCat
Portail de la gravure et de l'estampe
Portail de la littérature française
Portail de la métropole de Lyon