Carlotta Zambelli

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Carlotta Zambelli
« L'étoile, d'après Mlle Zambelli »
par Pierre Carrier-Belleuse
Biographie
Naissance
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MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Danseuse classique, chorégraphe, maître à danserVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Plaque apposée au 2 rue Chauveau-Lagarde, 8e arrondissement de Paris, où Carlotta Zambelli vécut de 1894 à 1968.

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Carlotta Zambelli, née le à Milan où elle est morte le , est une danseuse et pédagogue italienne.

Biographie

Après des études à l'école de danse de la Scala de Milan où elle est admise à l'âge de sept ans, elle est découverte par le directeur de l'Opéra de Paris, Pedro Gailhard, qui l'engage comme première danseuse en 1894[1]. Sa première apparition sur la scène parisienne est comme première danseuse dans le Faust de Charles Gounod[1].

En 1898, elle succède à Rosita Mauri dans La Maladetta de Joseph Hansen et dans La Korrigane de Louis Mérante[1].

Elle tourne un film « sonore » à l'exposition universelle de 1900, le « Phono, Cinéma, Théâtre » avec pour partenaires Sarah Bernhardt, Mounet-Sully, Coquelin aîné, Réjane, Mariette Sully et Jules Moy[2].

Invitée à Saint-Pétersbourg en 1901, elle y interprète Coppélia, Giselle et Paquita[1]. De 1914 à 1918, elle participe à plusieurs tournées du Théâtre aux armées[3]. En décembre 1919, elle interprète de façon mémorable Sylvia ou la Nymphe de Diane dans une version du chorégraphe Léo Staats[1].

Appréciée pour sa technique brillante et précise[1], elle fait ses adieux à la scène en 1930[1]. Elle prend en charge la classe de perfectionnement de l'école de danse de l'Opéra de Paris jusqu'en 1955[1] y formant notamment Lycette Darsonval[1], Yvette Chauviré[1], Renée Jeanmaire[3] et Claire Motte[3].

Elle meurt à son domicile milanais le 28 janvier 1968[4].

Décoration

Hommages

  • À l'Opéra Garnier, le studio de répétition des étoiles porte le nom de « rotonde Zambelli ».
  • Rue Chauveau-Lagarde, à Paris, une plaque est apposée sur la maison où elle vécut.

Références

  1. a b c d e f g h i et j Francesca Falcone, « Zambelli Carlotta », dans Philippe Le Moal (dir.), Dictionnaire de la danse, Éditions Larousse, , p. 463
  2. « Comoedia », sur G dans une version du chorégraphe allica, (consulté le )
  3. a b et c Marie Françoise Bouchon, « Zambelli, Carlotta [Milan 1877 - Id. 1968 ] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 4682-4683
  4. Olivier Merlin, « Carlotta Zambelli est morte », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

  • Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris, trois siècles d'histoire et de tradition, éd. Théâtre national de l'Opéra, 1976, p. 140.

Liens externes

  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
  • Ressource relative à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • IMDb
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
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    • Enciclopedia De Agostini
    • Treccani
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Carlotta Zambelli
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Rosita Mauri
Directeur de l’École de danse de l'Opéra national de Paris
1920-1935
Albert Aveline
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