Arabes du Tchad

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Cet article est une ébauche concernant le Tchad ou le bassin tchadien.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Les Arabes du Tchad représentent actuellement près de 17% de la population du Tchad[1]. Ils sont subdivisés en de nombreux sous-groupes généralement appelés « tribus ». Leur langue, l'arabe tchadien, est la langue véhiculaire principale du pays.

Histoire

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

Organisation sociale et économie

Les tribus arabes du Tchad se divisent en 3 grands ensembles : les tribus arabes jouhayna (majorité et principalement dans le centre et l'est du pays), les tribus arabes d'origine libyenne et les tribus arabes choua.

Dans l'Est, on trouve principalement les Arabes Rizeigat Mahamid et Mahariya (majorité dans le Ouadi Fira), ainsi que les Béni Halba, les arabes-zaghawa,et les Oulad Malik (majorité dans le Ouaddai), les Salamat (Am Timan, Hemat, etc., la plupart présents également au Soudan ; Dans le centre, on trouve les Oulad Rachid, Khouzam (dans le Batha ouest), Misseriya himet (dans le Batha est). Enfin,dans le hadjer lamis précisément a bokoro chef lieu de Dababa on trouve les zoubalat et oulad moussa à l'ouest, on trouve les assallé, on trouve aussi les Arabes choua (chari bagurmi), les Oulad souleymane et les hasaouna ou Banu Hassan ou Ghawalme( se subdivisent aussi par plusieurs calns : oulad abou khidder, dagana , banu badr beni wael...)(vers le Kanem).

[réf. nécessaire]
  • Caravane de nomades entre Mangalmé et Zakouma.

Tribus

* Ghawalme(Banu Hassan)( beni wael, oulad abou khider, dagana)
  • Arabes choua
  • Arabes Rizeigat,

notamment du clan Mahamid

  • Oulad imar(oumar)
  • Baggaras
  • Oulad Souleymane( d'origine feezan, présent au Tchad, Libye, Niger)
  • Khouzam
  • Majabra( présent au Tchad et au libye, leur principale ville est jalu, ou jalo en libye Cyrénaïque )
  • Hemat
  • Oulad Moussa
  • Iyesié
  • Toundjour ( Beni hilal Présent au Soudan, Tchad,)
  • zoubalat
  • oulad moussa
  • Ghawalme(Banu Hassan) beni wael, oulad abou khider, dagana
[réf. nécessaire]
  • Assallé
  • Banasset ou Banisset ( Arabe présent dans la région de Hadjer-lamis et du Chari-baguirmi au Tchad et aussi au Cameroun et Nigeria)

Langue

Article détaillé : Arabe tchadien.

L'arabe tchadien est un dialecte arabe parlé au Tchad, mélange de divers dialectes arabes tel l'arabe bédouin, l'arabe égyptien, l'arabe maghrébin et bien entendu, l'arabe classique.[réf. nécessaire]

Seulement 40 % des Tchadiens parlent l'arabe tchadien comme langue maternelle, mais 50 % le parlent comme langue seconde ou véhiculaire, pour un total de 74 %. Personne ne parle l'arabe classique enseigné dans les écoles . En général, les Tchadiens parlent plus l'arabe dialectal (et peu le français) dans le nord du pays. Par contre, dans le Sud où on trouve les villes et les gros villages, le français est plus répandu comme langue seconde, car c’est la langue de travail du gouvernement et des affaires.

En revanche, la langue véhiculaire la plus populaire est l’arabe tchadien, la langue des nomades commerçants qui voyagent partout dans le pays; dans les marchés de la région du Ouaddaï, presque tout le monde n'utilise que l'arabe tchadien, comme au Guéra et à N'Djamena. Encore là, la situation s'avère complexe, car on compte beaucoup de variétés dialectales en arabe tchadien: certaines d'entre elles ressemblent à l’arabe libyen, d’autres à l’arabe soudanais.

[réf. nécessaire]

Religion

Pratiquement tous les Arabes tchadiens sont musulmans. Ils ont également joué un grand rôle dans la diffusion de l'islam dans le pays.[réf. nécessaire]

Personnalités

  • Adoum Manany Kharachi, l’un des premiers administrateurs à assumer le leadership du Tchad après les indépendances, était à la fois révolutionnaire et père de famille. Son approche consensuelle lui valait une admiration unanime.
  • Mahamat Saleh Annadif, diplomate
  • Bichara Issa Djadallah, général
  • Ahmat Acyl (en)
  • Ahmat Hassaballah Soubiane, notable des Mahamid[2], diplomate, homme politique et rebelle tchadien[2].
  • Mahamat Abba Seid ( Deuxième fondateur de FROLINAT issus des arabes Banasset ou encore Banisset (arabe vivant dans la région de Hadjer-lamis et du Chari-baguirmi) ).

Notes et références

  1. Gerard-François Dumont. GEOPOLITIQUE ET POPULATIONS AU TCHAD. Outre-Terre, Eres, 2008, p. 263-288 p. 271
  2. a et b Roland Marchal, « Tchad/Darfour : vers un système de conflits », Politique africaine, vol. 2, no 102,‎ , p. 135-154 (lire en ligne)

Bibliographie

  • L. Courtecuisse, J. Croquevieille, R. Gros, J. Latruffe, G. Serre, J. Vossart, Les Arabes du Tchad, Centre de hautes études administratives sur l'Afrique et l'Asie moderne, Paris, 1971, 299 p.
  • Jean-Claude Zeltner, Histoire des Arabes sur les rives du lac Tchad, Karthala, 2002, 140 p. (ISBN 2-8458-6286-5)
  • icône décorative Portail du Tchad
  • icône décorative Portail de l’anthropologie