Antoine de Bourbon

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Antoine.

Antoine de Bourbon
Illustration.
Antoine de Bourbon, par François Clouet, 1560, château de Pau.
Titre
Roi de Navarre de iure uxoris

(7 ans, 5 mois et 23 jours)
Avec Jeanne III
Prédécesseur Henri II
Successeur Jeanne III
Duc de Vendôme et Pair de France

(25 ans, 7 mois et 23 jours)
Prédécesseur Charles Ier
Successeur Henri Ier
Duc de Beaumont

(12 ans, 2 mois et 3 jours)
Prédécesseur Françoise d'Alençon
Successeur Henri Ier
comte de Marle

(25 ans, 7 mois et 23 jours)
Prédécesseur Charles Ier
Successeur Henri Ier
Biographie
Dynastie Bourbon-Vendôme
Date de naissance
Lieu de naissance La Fère (France)
Date de décès (à 44 ans)
Lieu de décès Les Andelys, France
Sépulture Collégiale Saint-Georges, Vendôme
Père Charles de Bourbon,
duc de Vendôme
Mère Françoise d'Alençon
Conjoint Jeanne d'Albret (1548-1562)
Enfants Henri de Bourbon,
duc de Beaumont
Henri IV
Louis-Charles de Bourbon,
comte de Marle
Madeleine de Bourbon
Catherine de Bourbon,
duchesse d'Albret
Résidence Château de La Fère
Château de Pau
Château de Nérac
Château de La Flèche
Château de Vendôme

Antoine de Bourbon
Monarques de Navarre
modifier Consultez la documentation du modèle

Antoine de Bourbon, ou Antoine de Vendôme, né le au château de La Fère[1] et mort le aux Andelys, est un prince du sang de la maison capétienne de Bourbon, membre de la branche cadette de Bourbon-Vendôme, qui vécut sous les règnes des rois François Ier, Henri II, François II et Charles IX. Descendant du roi Saint Louis à la 9e génération en lignée masculine, il est le Premier prince du sang et second pair de France et le père du roi Henri IV, fondateur de la dynastie royale des Bourbons.

Duc de Vendôme, roi de Navarre par son mariage avec Jeanne d'Albret, sa vie est marquée par son oscillation entre le catholicisme et la réforme protestante. Finalement, il se décide pour la religion catholique, tandis que sa femme, Jeanne d'Albret, devient une huguenote convaincue, et il participe aux affrontements durant la première guerre de religion, en tant que chef de l'armée royale. Il trouve la mort au siège de Rouen en 1562.

Biographie

Origines et jeunesse

Antoine de Bourbon nait au château de La Fère en Picardie. Il est le quatrième enfant mais premier fils survivant de Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme (1489-1537) et de sa femme Françoise d'Alençon (morte en 1550)[2]. Antoine de Bourbon porte d'abord les titres de comte de Marle, puis de duc de Beaumont. Le , à la mort de son père, il lui succède comme duc de Vendôme.

Il est le frère aîné de Louis, prince de Condé (1530-1569), qui dirige les huguenots pendant les guerres de religion[3].

Règne d'Henri II

Lettre d'Anne de Montmorency (1493-1567) demandant des renforts au duc Antoine de Vendôme contre Charles Quint, 26 septembre 1552. Archives nationales.
Portrait peint par Corneille de Lyon en 1548, à l'occasion de son mariage, Palais royal de Varsovie.

Antoine de Bourbon épouse à Moulins (Allier) le Jeanne d'Albret, fille du roi de Navarre Henri II de Navarre et de Marguerite de Valois-Angoulême, elle-même sœur du roi de France François Ier. Ils ont cinq enfants dont seuls deux survivent : Catherine de Bourbon (1559-1604) et le futur roi Henri IV. Il a été rapporté que Jeanne était très amoureuse de lui[4].

Antoine pourrait se trouver dans une position désavantageuse à la cour d'Henri II, en raison de la disgrâce qui s'est abattue sur sa maison après la défection de Charles III, duc de Bourbon à Charles Quint en 1523, mais cette position délicate ne dut être que superficielle, puis qu'il est aux côtés du roi en diverses occasions.

En 1552, durant le voyage d’Allemagne, Vendôme participe à la prise de Metz le 10 avril[5].

Il réussit à obtenir la royauté de Navarre jure uxoris en 1555[6]. La même année, le poste de gouverneur de la Picardie, frontière critique, lui est retiré et confié à l'amiral Coligny, suscitant d'importantes protestations[7]. Il reçoit en compensation le gouvernorat de la riche Guyenne méridionale.

À la mort de son beau-père le [8], il devient, du fait de sa femme, roi de Navarre, comte de Foix, de Bigorre, d'Armagnac, de Périgord et vicomte de Béarn[9]. Après l'extinction de toutes les branches collatérales de la maison de Valois entre 1477 et 1526, sa position d'aîné des Bourbons (acquise dès son père Charles à la mort du connétable Charles III de Bourbon en 1527) font de lui le premier prince de sang. À ces deux titres, il a donc une position éminente à la cour de France.

En 1556, en apprenant que Jacques de Savoie-Nemours avait mise enceinte sa cousine par mariage, il menace de conséquences sanglantes Savoie et sa famille, obligeant celui-ci à prendre l'excuse d'une campagne en Italie pour quitter la France[10].

En février de 1557, Antoine, Jeanne et leur fils Henri rejoignent la cour à Paris ; Henri II suggère des fiançailles entre sa fille Marguerite et Henri[11]. Désireux de se défaire de l'occupation espagnole sur une grande partie de son royaume, le roi entre en négociations avec Charles Quint ; celles-ci n'aboutissent pas, compromettaient encore plus sa position à la cour[6].

Navarre manifeste une sympathie précoce envers la réforme protestante, entretenant une correspondance avec le pasteur genevois Boisnormand dès 1557 et assurant la protection de l'église huguenote de Guyenne en 1558 en sa qualité de gouverneur[12],[13]. En 1558, il participe au chant de psaumes au Pré-aux-Clercs à la grande fureur du roi[14],[15]. Il combat pour la couronne dans la dernière période des guerres d'Italie en 1558 [16]. Les dirigeants huguenots souhaitent rallier Navarre à leur camp, obligeant Jean Calvin et Théodore de Bèze à consacrer des efforts considérables au projet[17],[18].

Pierre de Ronsard, dans Les Hymnes (Hymne de Henri II, v. 427) le cite parmi les « Mars » qui sont au service d’Henri II.

Règne de François II

Lorsqu'en 1559 Henri II meurt, les opposants aux Guise, dont Anne de Montmorency (1493-1567), affluent pour rencontrer Navarre à Vendôme dans son duché, dans l'espoir qu'il revienne au gouvernement[19]. Lui est adressé un message, pour qu'il prenne ses responsabilités envers la religion réformée, de la par de Jean Calvin et les pasteurs de l'église de Paris Antoine de Chandieu et François Morel. Ceux-ci viennent trouver Antoine dans son château de Vendôme début aout 1559[20]. Les Guise parviennent cependant à le neutraliser en lui proposant le poste de gouverneur du Poitou et l'envoient escorter Elisabeth de Valois jusqu'à la frontière espagnole lors de son mariage avec Philippe II (roi d'Espagne)[21],[22].

En 1560, Antoine, ainsi que son frère Louis de Bourbon-Condé sont impliqués dans la conjuration d’Amboise, lorsque les organisateurs essaient de le recruter comme figure de proue dans leurs efforts pour contrer le gouvernement de Guise, mais Navarre ne répond pas[23]. Après l'échec d'Amboise, les troubles se poursuivent dans le sud de la France. Le frère de Navarre, Condé, intrigué par un soulèvement à Lyon, envisage d'envoyer 1200 hommes en soutien. Sa lettre à ce sujet est interceptée par les Guise. Les deux frères sont convoqués au tribunal en août pour une assemblée des notables. Condé et Navarre sont les seuls grands à ne pas y assister et ne jouent donc aucun rôle dans la convocation par cette assemblée d'états généraux. Pour isoler davantage Navarre, Condé et toute la maison de Bourbon-Vendôme, les Guise créent deux super-gouvernorats, les donnant à leurs cousins Louis de Bourbon, duc de Montpensier et Charles, prince de La Roche-sur-Yon, séparant les princes de sang[24]. Le 31 août, les Guise écrivent à Navarre qu'ils ont 40 000 soldats prêts à se déplacer dans le sud et à se présenter à la cour. Navarre et Condé, ne possédant qu'environ 6000 soldats, ne peuvent pas résister et se rendent vers le nord sans combattre. À leur arrivée, Condė est détenu et condamné[25].

Règne de Charles IX

Mort de François II

En décembre 1560, le jeune François II meurt et est remplacé par son frère Charles IX. Charles, étant trop jeune pour régner, un régent est nécessaire, une position à laquelle Antoine de Bourbon a droit en tant que premier prince du sang. Catherine De Médicis possède toutefois une influence considérable sur lui en raison de l'emprisonnement de son frère Louis pour trahison. Les deux conviennent qu'en échange de la régence de Catherine, Navarre devienne lieutenant général du royaume et Condé soit gracié[26],[27]. Louis de Bourbon, prince de Condé devient le chef du parti protestant, tandis que Catherine de Médicis, régente au nom de son fils Charles IX, le nomme lieutenant général du royaume (1561) et gouverneur du Dauphiné[28].

Effondrement de la régence

Proche de la Réforme, Antoine de Bourbon favorise l'introduction du calvinisme dans ses gouvernements et participe lui-même aux prêches protestants, mais sans jamais abandonner la messe. Sans véritables convictions religieuses, il oscille plusieurs fois entre catholicisme et protestantisme. L'appel du pouvoir à la cour de France l'amène progressivement à choisir le camp catholique (1561) et à entrer en conflit avec sa propre épouse Jeanne d'Albret, devenue une fidèle huguenote convaincue de la religion réformée. Il intrigue alors pour répudier sa femme sous prétexte d'hérésie tout en conservant la principauté du Béarn, et espère que Philippe II lui permettra de réunifier la Haute-Navarre et la Basse-Navarre[29]. Afin d'obtenir la restitution de la Haute-Navarre, il envoie comme ambassadeur auprès du pape Pierre d'Albret, qu'il parvient à faire nommer évêque de Comminges en 1561 pour le récompenser, puis François de Pérusse des Cars.

Antoine de Bourbon se trouve de plus en plus en opposition avec la politique religieuse de l'administration de Catherine de Médicis, rompant finalement avec elle à la suite de l'édit de janvier 1562, écrivant d'urgence à Guise pour qu'il revienne à la cour afin qu'ils puissent présenter un front uni contre celui-ci[30]. En route pour Paris, les hommes de Guise commettent le massacre de Wassy, plongeant la France dans la guerre civile[31]. Navarre, lieutenant général, sera le commandant suprême des forces de la couronne dans le conflit à venir.

Première guerre de religion et mort

En mai, il publie un décret expulsant tous les protestants de Paris, au grand plaisir des radicaux de la capitale[32]. Son armée et celle de Condé s'affrontent en juin près d'Orléans par des escarmouches, alors que les négociations entre les parties se poursuivent pour éviter les effusions de sang[33]. Condé se retire, Navarre et les autres dirigeants commencent à reprendre les villes rebelles, capturant Blois, Tours et Amboise[34]. En août, la principale force royale sous le commandement de Navarre assiège et vainc la garnison rebelle dans la ville clé de Bourges. Lorsque sa femme, Jeanne d'Albret, laisse les huguenots mettre à sac la collégiale de leur Château de Vendôme, il menace de l'envoyer au couvent[35].

Après avoir réduit Bourges, l'armée royale est confrontée à un choix : marcher sur la capitale huguenote d'Orléans immédiatement ou frapper d'abord la ville de Rouen tenue par les protestants, qu'Aumale tente alors en vain d'assiéger avec sa petite armée. Navarre conseille de pousser immédiatement sur Orléans, mais la peste dans la ville, la menace des Anglais et les espoirs de Catherine qu'il pourrait encore persuader son frère d'abandonner la rébellion, persuadent la cour contre cette politique [36].

L'armée de Navarre investit la ville de Rouen le 28 septembre et commence à essayer de la réduire. Le 13 octobre, alors qu'il inspecte les tranchées du siège et en profite pour aller uriner contre les remparts de la ville, Navarre est blessé d'un coup de mousquet à l'épaule[37]. La blessure ne parait pas si grave, seul le chirurgien du roi, Ambroise Paré, lui prédit une fin sinistre[38]. Malgré les efforts du célèbre chirurgien, il ne peut être sauvé et meurt des suites de ses blessures aux Andelys, le 17 novembre[39]. Son corps sera ensuite ramené à la collégiale Saint-Georges du château de Vendôme où il fut inhumé, comme ses ancêtres.

Ce fait inspira à Voltaire cette épitaphe : « Ami François, le prince ici gisant vécut sans gloire, et mourut en pissant. »

Il a été dit que ses derniers rites ont été effectués dans le rite luthérien, renforçant les soupçons de longue date de son non-orthodoxie religieuse[40].

Titres

De l'héritage paternel :

De l'héritage maternel :

Par son mariage avec Jeanne d'Albret :

Descendance de Saint-Louis à Henri IV

Ascendance

Ascendance d'Antoine de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32. Jean Ier de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
16. Louis Ier de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33. Catherine de Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
8 Jean VIII de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34. Guy XIII de Laval
 
 
 
 
 
 
 
17. Jeanne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35. Anne de Laval
 
 
 
 
 
 
 
4. François de Bourbon-Vendôme
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36. Pierre Ier de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
18. Louis de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37. Jeanne de Craon
 
 
 
 
 
 
 
9. Isabelle de Beauvau
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38. Ferry VII de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
19. Marguerite de Chambley
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39. Jeanne d'Herbeillers de Lannoy
 
 
 
 
 
 
 
2. Charles IV de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40. Pierre Ier de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
20. Louis de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41. Marguerite des Baux
 
 
 
 
 
 
 
10. Pierre II de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42. Robert de Marle
 
 
 
 
 
 
 
21. Jeanne de Marle
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43. Jeanne de Béthune
 
 
 
 
 
 
 
5. Marie de Luxembourg-Saint-Pol
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44. Amédée VIII de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
22. Louis Ier de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45. Marie de Bourgogne
 
 
 
 
 
 
 
11. Marguerite de Savoie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46. Janus de Chypre
 
 
 
 
 
 
 
23. Anne de Lusignan
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47. Charlotte de Bourbon-La Marche
 
 
 
 
 
 
 
1. Antoine de Bourbon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48. Pierre II d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
24. Jean Ier d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49. Marie Chamaillard
 
 
 
 
 
 
 
12. Jean II d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50. Jean IV de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
25. Marie de Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51. Jeanne de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
6. René d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52. Bernard VII d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
26. Jean IV d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53. Bonne de Berry
 
 
 
 
 
 
 
13. Marie d'Armagnac
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54. Charles III de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
27. Isabelle de Navarre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55. Éléonore de Castille
 
 
 
 
 
 
 
3. Françoise d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56. Ferry Ier de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
28. Antoine de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57. Marguerite de Joinville
 
 
 
 
 
 
 
14. Ferry II de Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58. Jean VII d'Harcourt
 
 
 
 
 
 
 
29. Marie d'Harcourt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59. Marie d'Alençon
 
 
 
 
 
 
 
7. Marguerite de Lorraine-Vaudémont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60. Louis II d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
30. René d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61. Yolande d'Aragon
 
 
 
 
 
 
 
15. Yolande d'Anjou
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62. Charles II de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
31. Isabelle Ire de Lorraine
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63. Marguerite du Palatinat
 
 
 
 
 
 
 

Enfants

De son mariage avec Jeanne d'Albret, il eut :

  • Henri (Coucy, - La Flèche, ), duc de Beaumont : il serait mort asphyxié parce que sa gouvernante l'aurait maintenu trop serré dans ses langes dans une pièce surchauffée[41].
  • Henri IV de France, dit « le Grand » ou « Le Vert Galant » (Pau, - Paris, ), roi de Navarre et de France.
  • Louis-Charles (Gaillon, - Mont-de-Marsan, ), comte de Marle : il fut victime d'un jeu entre sa nourrice et un gentilhomme qui s'amusèrent à se passer l'enfant de l'un à l'autre à la fenêtre jusqu'à ce que le malheureux leur échappe et tombe du premier étage ; la nourrice essaya de cacher l'accident et l'enfant en mourut[42].
  • Madeleine (Nérac, - idem, )
  • Catherine (Paris, - Nancy, ), duchesse d'Albret, comtesse d'Armagnac et de Rodez, mariée à Henri II, duc de Lorraine.

De sa maîtresse Louise de La Béraudière de l'Isle Rouhet[43], Antoine eut :

Dans les arts et la culture

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Antoine of Navarre » (voir la liste des auteurs).
  1. Recueil des lettres missives de Henri IV, tome 1, page 1, note 1 (lien wikisource).
  2. Louisa 1992, p. 98.
  3. Holt 2005, p. 50.
  4. Robin, Larsen et Levin 2007, p. 2.
  5. Didier Le Fur, Henri II, coll. « Tallandier », , 624 p. (ISBN 978-2-84734-297-0, lire en ligne), p315.
  6. a et b Sutherland 1973, p. 56.
  7. Carroll 2009, p. 76.
  8. Commire 2000, p. 251.
  9. Pitts 2009, p. 8.
  10. Carroll 2009, p. 77.
  11. Pitts 2009, p. 8–9.
  12. Harding 1978, p. 39.
  13. Sutherland 1973, p. 57.
  14. Carroll 2009, p. 95–6.
  15. Sutherland 1973, p. 58.
  16. Sutherland 1973, p. 60.
  17. Sutherland 1973, p. 58–9.
  18. Carroll 2009, p. 123.
  19. Carroll 2009, p. 101–2.
  20. Olivia Carpi, Les guerres de Religion (1559-1598) : Un conflit franco-français, Ligugé, coll. « Biographie & Mythes Historique », , 719 p. (ISBN 978-2-7298-73370, lire en ligne), p. 115.
  21. Carroll 2009, p. 102.
  22. Sutherland 1973, p. 62.
  23. Sutherland 1962, p. 127.
  24. Carroll 2009, p. 124.
  25. Carroll 2009, p. 125.
  26. Sutherland 1973, p. 64.
  27. Bryson 1999, p. 111.
  28. Chevalier 1909, p. 167.
  29. Wanegffelen 2008, p. 170.
  30. Carroll 2009, p. 156.
  31. Holt 2005, p. 48.
  32. Thompson 1909, p. 149.
  33. Thompson 1909, p. 152–3.
  34. Thompson 1909, p. 154.
  35. Bryson 1999, p. 299.
  36. Thompson 1909, p. 161.
  37. Carroll 2009, p. 104.
  38. Mosdi 2017, p. 56.
  39. Knecht 1998, p. 90.
  40. Carroll 2009, p. 108.
  41. « Joconde - catalogue », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  42. Alexandre Petitot et Louis-Jean-Nicolas Monmerqué, Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France : ... [sér. 1] t. 1-52, 1819-26; [sér. 2], , 410 p. (lire en ligne), p. 231.
  43. a et b Bergin 1996, p. 581.

Bibliographie

  • Henri Hauser, « Antoine de Bourbon et l'Allemagne, 1560-1561 », Revue historique, Paris, Félix Alcan Éditeur, t. 45, 16e année,‎ , p. 54-61 (lire en ligne).
  • Alphonse de Ruble (baron), Le mariage de Jeanne d'Albret, Paris, Adolphe Labitte, , XVI-323 p. (présentation en ligne, lire en ligne), [présentation en ligne].
  • Alphonse de Ruble (baron), Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, t. 1, Paris, Adolphe Labitte, , XI-446 p. (présentation en ligne, lire en ligne), [présentation en ligne].
  • Alphonse de Ruble (baron), Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, t. 2, Paris, Adolphe Labitte, , 505 p. (présentation en ligne, lire en ligne), [présentation en ligne].
  • Alphonse de Ruble (baron), Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, t. 3, Paris, Adolphe Labitte, , 391 p. (présentation en ligne, lire en ligne), [présentation en ligne].
  • Alphonse de Ruble (baron), Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, t. 4, Paris, Adolphe Labitte, , 444 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Alphonse de Ruble (baron), Jeanne d'Albret et la guerre civile : suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, t. Ier (seul paru), Paris, Émile Paul et Guillemin, , V-471 p. (présentation en ligne, lire en ligne), [présentation en ligne], [présentation en ligne], [présentation en ligne].
  • (en) Stuart Carroll, « « Nager entre deux eaux » : The Princes and the Ambiguities of French Protestantism », The Sixteenth Century Journal, vol. 44, no 4,‎ , p. 985-1020 (ISSN 0361-0160, JSTOR 24246299).
  • (en) David Potter, « Faction, alliance and Political Action in Early Modern France : The Dilemma of Antoine de Bourbon King of Navarre in 1559–1562 », dans Rubén González Cuerva et Alexander Koller (dir.), A Europe of Courts, a Europe of factions : Political Groups at Early Modern Centres of Power (1550-1700), Leyde, Brill, coll. « Rulers & Elites » (no 12), , IX-263 p. (ISBN 978-90-04-35057-1, lire en ligne), p. 41-63.
  • (en) Nicola Mary Sutherland, Princes, Politics and Religion, 1547-1589, Londres, Hambledon Press, coll. « History Series » (no 30), , 258 p. (ISBN 978-0-907628-44-6, BNF 34811284), « Antoine de Bourbon, King of Navarre and the French Crisis of Authority, 1559-1562 », p. 55-72.
  • Jean-Claude Pasquier, Le Château de Vendôme, [détail des éditions].
  • (en) Joseph Bergin, The Making of the French Episcopate, 1589–1661, St. Edmundsbury Press Ltd, .
  • (en) David Bryson, Queen Jeanne and the Promised Land, Koninklijke Brill, .
  • (en) Stuart Carroll, Martyrs & Murderers: The Guise Family and the Making of Europe, Oxford University Press, .
  • Chanoine Jules Chevalier, Essai historique sur la ville et l'église de Die, t. III, Valence, Imprimerie de Jules Céas et fils, .
  • (en) Anne Commire, Women in World History, vol. 10, Yorkin Publications, .
  • (en) Robert Harding, Anatomy of a Power Elite: The Provincial Governors of Early Mdern France, Yale University Press, .
  • (en) Mack P. Holt, The French wars of religion, 1562–1629, Cambridge University Press, .
  • (en) Robert Knecht, Catherine de' Medici, Longman, .
  • (en) Louisa Angelo, « Antoine de Bourbon », dans Trevor Dupuy, Curt Johnson, David L. Bongard(eds.), The Harper Encyclopedia of Military Biography, Castle Books, .
  • Thomas Mosdi et Pauline Veschambes, Rouen - De Louis XI à la Révolution, Rouen, Petit à Petit, , 80 p..
  • (en) Vincent J. Pitts, Henri IV of France: His Reign and Age=, The Johns Hopkins University Press, .
  • (en) Diana Maury Robin, Anne R. Larsen et Carole Levin, Encyclopedia of women in the Renaissance: Italy, France, and England, ABC-CLIO, Inc, .
  • (en) Nancy Lyman Roelker, Queen of Navarre, Jeanne d'Albret, 1528–1572, Harvard University Press, .
  • (en) Nicola Sutherland, Calvinism and the Conspiracy of Amboise, coll. « History », .
  • (en) Nicola Sutherland, French Government and Society, 1500–1850 : Essays in Memory of Alfred Cobban, Athlone Press, .
  • (en) James Thompson, The Wars of Religion in France, 1559–1576: The Huguenots, Catherine de Medici and Philip II, Chicago University Press, .
  • Thierry Wanegffelen, Le Pouvoir contesté : Souveraines d'Europe à la Renaissance, Payot, .

Annexes

Articles connexes

Lien externe

  • La maison de Bourbon-Vendôme, www.francebalade.com

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • British Museum
    • National Portrait Gallery
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Diccionario Biográfico Español
    • Dizionario di Storia
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Gran Enciclopedia de Navarra
    • Store norske leksikon
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Vatican
    • Tchéquie
    • WorldCat
v · m
Lignée agnatique de Saint-Louis à Louis XIV
  • Louis IX (1214-1270)
  • Robert de Clermont (1256-1317)
  • Louis Ier de Bourbon (1279 - 1342)
  • Jacques Ier de Bourbon-La Marche (1319 - 6/04/1361)
  • Jean Ier de Bourbon-La Marche (1344 - 11/06/1393)
  • Louis Ier de Bourbon-Vendôme (1376 - 1446)
  • Jean VIII de Bourbon-Vendôme (1428 -1477)
  • François de Bourbon-Vendôme (1470 - 1495)
  • Charles IV de Bourbon (2/06/1489 - 25/03/1537)
  • Antoine de Bourbon (22/04/1518 - 1562)
  • Henri IV de France (13/12/1553 - 14/05/1610)
  • Louis XIII (27/09/1601 - 14/05/1643)
  • Louis XIV (5/09/1638 - 01/09/1715)
v · m
Royaume de Pampelune
Iñiguez
  • Eneko Aritza (825-851/2)
  • Garcia Ier Jiménez (852-860)
  • García Ier Íñiguez (851/2-882)
  • Fortún Garcés (882-905)
Jiménez
  • Sanche Ier Garcés (905-925)
  • Jimeno Garcés (925-931)
  • García II Sánchez (931-970)
  • Sanche II Garcés (970–994)
  • García III Sánchez (994–1000/1004)
  • Sanche III le Grand (1004–1035)
  • García IV Sánchez (1035–1054)
  • Sanche IV Garcés (1054–1076)
Aragon
  • Sanche V Ramírez (1076–1094)
  • Pierre (1094–1104)
  • Alphonse le Batailleur (1104–1134)
Jiménez
  • García V Ramírez le Restaurateur (1134–1150)
Blason de Navarre
Royaume de Navarre
Jiménez
  • Sanche VI le Sage (1150–1194)
  • Sanche VII le Fort (1194–1234)
Champagne
  • Thibaut Ier le Chansonnier (1234–1253)
  • Thibaut II le Jeune (1253–1270)
  • Henri Ier le Gros (1270–1274)
  • Jeanne Ire (1274–1305)
Capétiens
  • Philippe Ier le Bel (1285-1305)
  • Louis Ier le Hutin (1305–1316)
  • Jean Ier le Posthume (1316)
  • Philippe II le Long (1316–1322)
  • Charles Ier le Bel (1322–1328)
  • Jeanne II (1328-1349)
Évreux
  • Philippe III le Sage (1328-1343)
  • Charles II le Mauvais (1349-1387)
  • Charles III le Noble (1387-1425)
  • Blanche Ire (1425-1441)
Trastamare
  • Jean II le Grand (1425-1479)
  • Charles IV (1441-1461)
  • Blanche II (1461-1464)
  • Éléonore (1479)
Foix
Albret
  • Jean III (1484-1516)
  • Henri II (1517-1555)
  • Jeanne III (1555-1572)
Bourbon
  • Antoine de Bourbon (1555-1562)
  • Henri III le Grand (1572-1610)
  • Louis II le Juste (1610-1620)
  • icône décorative Portail de la Renaissance
  • icône décorative Portail du Pays basque
  • icône décorative Portail du royaume de France
  • icône décorative Portail de la monarchie
  • icône décorative Portail du Béarn