Annie Hervé

Ne doit pas être confondu avec Annie Noël.

Pour les articles homonymes, voir Hervé.

Annie Hervé

Fonction
Membre de l'Assemblée consultative provisoire (d)
juin - 3 août 1945

Biographie
Naissance	17 juin 1917 Château-Chinon (Nièvre)
Décès	12 janvier 1995 (à 77 ans) 14e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Annie Louise Célestine Noël
Nationalité	Française
Allégeance	Forces françaises de l'intérieur
Activités	Femme politique, résistante française
Conjoint	Pierre Hervé

Autres informations
Parti politique	Parti communiste français
Membre de	Union des étudiants communistes Libération-Sud
Conflit	Seconde Guerre mondiale
Distinctions	Médaille de la Résistance Officier de la Légion d'honneur‎ Croix de guerre 1939-1945
Archives conservées par	Service historique de la Défense (GR 16 P 446076)^[1]

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Annie Hervé, née Annie Noël le 17 juin 1917 à Château-Chinon (Nièvre) et morte le 12 janvier 1995 dans le 14^e arrondissement de Paris^[2], est une résistante et femme politique française.

Biographie

Fille d'enseignants, militante de l'Union des étudiants communistes à Paris, elle épouse Pierre Hervé, secrétaire de l'UEC, le 5 mai 1940. Le couple s'engage dans la Résistance^[3]. Pierre Hervé est arrêté le 11 juin 1941. Dans la nuit du 8 au 9 juillet 1941, elle organise l'évasion de son mari et de vingt-et-un autres prisonniers du Palais de justice de Paris. Elle est alors âgée de 24 ans. Elle appartient ensuite au mouvement de résistance Libération-Sud. Elle est membre du Bureau d'information et de propagande de la Résistance, auprès de Georges Bidault. Arrêtée le 6 juin 1944 alors qu'elle se trouvait au café Au vieux Paris en compagnie de Pierre Grappin, Pierre Courtade, Madeleine Herr, Pierre Kaufmann et Thierry Maulnier, et placée quelques jours en détention^[4], elle est déportée aux camps de Ravensbrück, puis de Sachsenhausen. À son retour en France, elle est déléguée à l'Assemblée consultative provisoire, au titre des 47 représentants des prisonniers et déportés. Comme eux, elle y siège de juin à août 1945.

Selon l'écrivain reporter Roger Faligot, c'est Annie Hervé qui aurait inspiré à Jacques Prévert le poème Barbara^[5].

Une rue de Brest porte son nom^[6].

Décorations

Officier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance française avec rosette (décret du 24 avril 1946)^[7]

Notes et références

↑ Mémoire des hommes, (base de données)
↑ Relevé des fichiers de l'Insee.
↑ Article nécrologique : Annie Hervé, déportée le jour du Débarquement, Le Monde, janvier 1995.
↑ Baldine Saint Girons, « Pierre Kaufmann », Revue philosophique de la France et de l'étranger,‎ octobre 1995, p. 586-588 (lire en ligne).
↑ François-Guillaume Lorrain, « Brest : tonnerre de livre ! », sur Le Point, 30 novembre 2016 (consulté le 6 juin 2020).
↑ « À Brest, l’école maternelle Bugeaud ne s’appellera plus ainsi », sur Le Telegramme, 17 mars 2022 (consulté le 18 mars 2022).
↑ Ordre de la Libération, « Médaille de la Résistance française avec rosette - fiche Annie HERVÉ » (consulté le 21 décembre 2022)