Alfred Wolfenstein

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Alfred Wolfenstein
Biographie
Naissance
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Halle-sur-SaaleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
12e arrondissement de Paris
Pseudonyme
Albert WorlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Traducteur, poète, écrivain, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Sofie Loew (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Henriette Hardenberg (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Die Freundschaft, Die gottlosen Jahre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Alfred Wolfenstein ( à Halle, province de Saxe - à Paris) est un écrivain et traducteur allemand. C'est un des principaux représentants de l’expressionnisme littéraire allemand.

Biographie

Alfred Wolfenstein naît à Halle, dans une famille de marchands et grandit à Berlin [1].

En 1914, Max Brod le recommande à son éditeur Kurt Wolff qui publie dans la série emblématique de l’expressionnisme Der jüngste Tag, son poème épique[2] Die Nackten. pendant la guerre, il collabore à la revue Die Aktion de Franz Pfemfert, avec lequel il rompt pourtant en 1917[1].

Après la guerre, il publie des poèmes chez S. Fischer Verlag où il est surtout l’éditeur d’une revue annuelle, Die Erhebung. Bien que n'ayant eu que deux numéros, en 1919 et 1920, cette publication est une des plus significatives[1] de l'expressionnisme avec des contributions de Johannes R. Becher, Albert Ehrenstein, Max Herrmann-Neiße, Rudolf Leonhard, Ludwig Meidner, Alfred Döblin, Ernst Toller, Franz Werfel, dont des textes théoriques sur ce mouvement littéraire.

Il traduit en allemand les poètes Gérard de Nerval, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Victor Hugo[1].

En 1933, à la prise du pouvoir par les Nazis, il émigre à Prague. Après l'entrée des Allemands en Tchécoslovaquie, il part vers la France. En 1940, la Gestapo l’arrête et le maintient en détention à la prison de la Santé pendant trois mois[1]. Relâché, il se cache dans le Sud de la France. Il retourne à Paris à la Libération, mais souffrant de dépression et malade du cœur, il se suicide le [1].

Ouvrages

  • 1914, Die gottlosen Jahre
  • 1914, Die Freundschaft, poésies, Berlin, S. Fischer Verlag
  • 1921, Sturm auf den Tod, drame

Notes et références

  1. a b c d e et f Schöffler 1970, p. 1765-1766.
  2. En allemand, Dichtung.

Sources

  • (de) Heinz Schöffler, Der jüngste Tag. Die Bücherei einer Epoche, Francfort, Verlag Heinrich Scheffler, 1970.

Liens externes

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