Alain Savary

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Alain Savary
Fonctions
Ministre de l'Éducation nationale

(3 ans, 1 mois et 25 jours)
Président François Mitterrand
Premier ministre Pierre Mauroy
Gouvernement Mauroy I, II et III
Prédécesseur Christian Beullac
Successeur Jean-Pierre Chevènement
Député français

(8 ans, 3 mois et 21 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
14 juin 1981
Circonscription 1re de la Haute-Garonne
Législature Ve, VIe et VIIe (Cinquième République)
Groupe politique PSRG (1973-1978)
SOC (1978-1981)
Prédécesseur Alexandre Sanguinetti
Successeur Jacques Roger-Machart

(7 ans et 5 mois)
Élection 17 juin 1951
Réélection 2 janvier 1956
Circonscription Saint-Pierre-et-Miquelon
Législature IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique SFIO
Prédécesseur Dominique-Antoine Laurelli
Successeur Dominique-Antoine Laurelli
Président du conseil régional de Midi-Pyrénées

(7 ans, 6 mois et 11 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Alex Raymond
Premier secrétaire du Parti socialiste

(1 an, 10 mois et 30 jours)
Prédécesseur Guy Mollet (SFIO)
Successeur François Mitterrand
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Alger (Algérie)
Date de décès (à 69 ans)
Lieu de décès 16e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique SFIO, puis PSU, puis PS
Diplômé de École libre des sciences politiques
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Alain Savary, né le à Alger et mort le à Paris, est un homme politique français, compagnon de la Libération, membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), du Parti socialiste unifié (PSU), et enfin du Parti socialiste (PS), dont il est premier premier secrétaire de 1969 à 1971.

Ministre de l'Éducation entre 1981 et 1984, il est à l'origine des zones d'éducation prioritaires (ZEP).

Biographie

Formation et entrée dans la résistance en 1940

Élève au collège Stanislas, puis au lycée Buffon à Paris, il est appelé dans la marine en et il rallie la France libre en juin 1940, refusant la défaite.

Il est enseigne de vaisseau en décembre 1941, au moment du ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon auquel il participe. Le vice-amiral Émile Muselier lui confie la charge d'administrer ce territoire. Il reste gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon jusqu'en janvier 1943.

À partir d'avril 1944, Alain Savary participe à la campagne d'Italie, où il se distingue. En août 1944, il commande le 2e escadron du 1er régiment de fusiliers marins de la 1re division française libre qui débarque en Provence et participe activement, sous la direction de son commandant, aux combats de libération de La Crau et de Toulon. Le 12 septembre la jonction est faite, à Nod-sur-Seine, près de Châtillon, entre un peloton de l'escadron Savary et les spahis de la 2e DB du général Leclerc.

À partir d'octobre 1944, il est appelé à siéger à l'Assemblée consultative provisoire pour y représenter les compagnons de la Libération dont il fait partie.

Enseigne de vaisseau quand il se rallie à la France libre, il est promu capitaine de corvette lors des campagnes d'Italie et de France ; le général de Gaulle le nomme commissaire de la République à Angers avec rang de général de corps d'armée en 1945. Il est également compagnon de la Libération[1].

Carrière politique

En 1946, il est nommé Secrétaire général du Commissariat aux affaires allemandes et autrichiennes.

De 1948 à 1951, il est conseiller de l'Union française puis député de Saint-Pierre-et-Miquelon jusqu'en 1958, date à laquelle il devient secrétaire général adjoint de la SFIO. Opposé au projet de communauté européenne de défense et à une Europe restreinte à l'Europe à Six, il rédige un tract à cet effet avec Robert Verdier. Du 1er février au , il est secrétaire d'État chargé des affaires marocaines et tunisiennes dans le gouvernement Guy Mollet au moment de l'indépendance de ces deux pays (). Il démissionne pour protester contre l'arrestation de Ben Bella à Alger.

Échange entre Alain Savary et Alexandre Sanguinetti sur Europe no 1, le 2 février 1973.

Il quitte la SFIO en 1958 en raison du ralliement de Guy Mollet au nouveau régime. Il est alors parmi les fondateurs du PSA (Parti socialiste autonome) avant de faire partie des dirigeants du PSU (Parti socialiste unifié). Souhaitant entreprendre le renouveau et le regroupement de la gauche, il crée la Convention socialisme et démocratie puis l'UCRG (Union des clubs pour le renouveau de la gauche).

En juillet 1969, au congrès d'Issy-les-Moulineaux, Savary est élu premier secrétaire du nouveau parti socialiste, qui adopte la stratégie de l'« Union de la gauche » mais pas l'idée d'un programme commun de gouvernement avec le PCF. Il est battu par François Mitterrand, qui lui succède à la direction du parti lors du congrès d'Épinay-sur-Seine, en juin 1971.

Il est ensuite élu député dans le département de la Haute-Garonne de 1973 à 1981, et préside le conseil régional de Midi-Pyrénées de 1974 à 1981. En 1977, il échoue dans sa tentative de reprendre la mairie de Toulouse à Pierre Baudis.

Ministre de l'Éducation nationale

En 1981, après l'élection de François Mitterrand comme président de la République et la victoire du Parti socialiste aux élections législatives anticipées, il devient ministre de l'Éducation nationale dans le gouvernement de Pierre Mauroy, avec comme directeur de cabinet Jean-Paul Costa, qui deviendra plus tard président de la Cour européenne des droits de l'homme[2].

En 1982, il rédige une circulaire, dite « circulaire Savary », considérée comme une véritable avancée concernant des langues régionales dans le service public d’éducation nationale. Cette circulaire organise les enseignements de langues et cultures régionales de la maternelle à l’université et autorise les expérimentations, telles les ouvertures de classes bilingues. L’enseignement des langues et cultures régionales peut être considéré comme une matière spécifique. La même année il crée avec un groupe d'enseignants rassemblés autour de Jean Lévi le lycée autogéré de Paris (texte manquant).

En 1983, il fait voter une loi de réforme de l'enseignement supérieur à laquelle son nom reste attaché. Le texte est promulgué début 1984, après avoir déclenché un important mouvement de grève dans les universités.

Il est chargé d'unifier l'enseignement secondaire et de mettre fin à la distinction entre l'école privée (dite « école libre ») et école publique. Sa tentative, que les députés socialistes radicalisent, déclenche, à droite, de nombreuses protestations, qui débouchent sur une importante manifestation dans les rues de Paris en [3] au nom de la défense de l'« école libre » (pour les autres au nom de la laïcité).

Désavoué par François Mitterrand, il remet sa démission du gouvernement quelques heures avant l'annonce de la démission complète du gouvernement Mauroy, en .

Il décède en février 1988[4] suivi par son épouse Hélène en 2010.

Récapitulatif des fonctions gouvernementales

  • Secrétaire d'État aux affaires marocaines et tunisiennes du gouvernement Guy Mollet (du 1er février au ) ;
  • ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Pierre Mauroy (1) (du au ) ;
  • ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Pierre Mauroy (2) (du au ) ;
  • ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Pierre Mauroy (3) (du au ).

Hommages

Une école portant son nom à Montpellier.

Des avenues à Orléans et Dijon ont été baptisées à son nom ainsi qu'une importante artère de Tunis. Des écoles à Colomiers, Montpellier ou encore Vert-le-Petit portent également son nom ainsi que plusieurs collèges, notamment à Istres ou Fronton. En outre, il existe le lycée professionnel Alain Savary, à Arras.

L'administration postale de Saint-Pierre-et-Miquelon émet un timbre-poste à son effigie en 1998, à l'occasion du dixième anniversaire de sa mort.

Décorations

Notes et références

  1. « Proposition de Loi » [PDF], sur senat.fr, 1987-1988 (consulté le ).
  2. « Jean-Paul Costa, respect sans mélange », Libertés surveillées, blog de Franck Johannès, Le Monde, 5 novembre 2011.
  3. Le 24 juin 1984, près d'un million et demi de personnes défilent à Paris, selon les organisateurs – 850 000 selon le ministère de l’Intérieur.
  4. « La mort d'Alain Savary Une conscience de la gauche », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « Alain SAVARY », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  6. « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Dalloz, « Alain Savary, un socialiste face à la guerre d'Indochine », Vingtième Siècle : Revue d'histoire, no 53,‎ , p. 42-54 (lire en ligne).
  • Alain Eck, Alain Savary : un socialiste dans la jungle, Paris, L'encyclopédie du socialisme, (ISBN 9782909634784).
  • Serge Hurtig (dir.), Alain Savary, politique et honneur, Paris, Presses de Sciences Po, , 335 p. (ISBN 2-7246-0876-3, présentation en ligne).

Liens externes

  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
    • Personnel de l'administration préfectorale (1881-1926)
    • Base Sycomore
  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Persée
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Britannica
    • Deutsche Biographie
    • Enciclopedia De Agostini
    • Munzinger
    • Universalis
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    • Pays-Bas
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    • NUKAT
    • Catalogne
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Les papiers personnels d'Alain Savary sont conservés aux Archives nationales, site de Pierrefitte-sur-Seine, sous la cote 743AP : inventaire du fonds.
v · m
Gouvernement Guy Mollet ( - )
Sous la présidence de René Coty
Ministres d'État


Guy Mollet
Justice François Mitterrand
Affaires étrangères Christian Pineau
Intérieur Jean Gilbert-Jules
Défense nationale Maurice Bourgès-Maunoury
Affaires économiques et financières
Éducation nationale Jean Berthoin
Outre-Mer Gaston Defferre
Affaires sociales Albert Gazier
Anciens combattants et Victimes de la guerre François Tanguy-Prigent
Algérie
Présidence du Conseil Félix Houphouët-Boigny
Liste des secrétaires et sous-secrétaires d’État
(← FAURE II) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (BOURGÈS-MAUNOURY →)
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy I ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli

Pierre Mauroy
Premier ministre
Solidarité nationale
Nicole Questiaux, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité sociale : François Autain
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Justice, garde des sceaux Maurice Faure
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot
Défense Charles Hernu
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle : Marcel Debarge
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
Pierre Joxe
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Georges Lemoine
Commerce et Artisanat André Delelis
Travail Jean Auroux
Équipement et Transports Louis Mermaz
Santé Edmond Hervé
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Culture Jack Lang
Communication Georges Fillioud
Logement Roger Quilliot
Environnement
Michel Crépeau
Secrétaire d'État : Alain Bombard
Mer Louis Le Pensec
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Catherine Lalumière
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Ordonnancement par ordre de préséance
( BARRE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY II )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy II ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre, ministre d'État
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique (2) : Joseph Franceschi

Pierre Mauroy
Premier ministre
Commerce extérieur Michel Jobert, ministre d'État
Transports Charles Fiterman, ministre d'État
Plan et Aménagement du territoire Michel Rocard, ministre d'État
Recherche et Technologie
puis Industrie et Recherche (1)
Jean-Pierre Chevènement, ministre d'État
Solidarité nationale
Nicole Questiaux (dém) (1) puis Pierre Bérégovoy (1)
Secrétaire d'État chargé de la Famille : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées, puis suspendu (2), puis réactivé (3) : Joseph Franceschi puis Daniel Benoist (3)
Secrétaire d'État chargé des Immigrés : François Autain
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes : André Chandernagor
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Jean-Pierre Cot (dém) (3) puis Christian Nucci (3)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : Georges Lemoine
Économie et Finances
Jacques Delors
Ministre délégué chargé du Budget : Laurent Fabius
Éducation nationale Alain Savary
Agriculture
Édith Cresson
Secrétaire d'État : André Cellard
Industrie
puis min. remplacé (1)
Pierre Dreyfus (dém) (1)
Ministre délégué chargé de l'Énergie, puis délégué auprès du ministre de l'Industrie et de la Recherche (1) : Edmond Hervé
Commerce et Artisanat André Delelis
Culture Jack Lang
Travail Ministre du Travail, puis ministre délégué aux Affaires sociales, chargé du Travail (1) : Jean Auroux
Santé Jack Ralite
Temps libre
André Henry
Ministre délégué chargé de la Jeunesse et des Sports : Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : François Abadie
Urbanisme et Logement Roger Quilliot
Environnement Michel Crépeau
Mer Louis Le Pensec
Communication Georges Fillioud
PTT Louis Mexandeau
Anciens combattants Jean Laurain
Consommation Catherine Lalumière
Formation professionnelle Marcel Rigout
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué, ministre des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Ministre délégué chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Ministre délégué chargé de l'Emploi (1) : Jean Le Garrec (1)
Secrétaire d'État chargé de l'Extension du secteur public, puis supprimé (1) : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
( MAUROY I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MAUROY III )
v · m
Gouvernement Pierre Mauroy III ()
Sous la présidence de François Mitterrand
Économie, Finances et Budget
Jacques Delors
Secrétaire d'État chargé du Budget : Henri Emmanuelli
Secrétaire d'État chargé de la Consommation : Catherine Lalumière

Pierre Mauroy
Premier ministre
Affaires sociales et Solidarité nationale
Pierre Bérégovoy
Ministre délégué chargé de l'Emploi : Jack Ralite
Secrétaire d'État chargé de la Santé : Edmond Hervé
Secrétaire d'État chargé de la Famille, de la Population et des Travailleurs immigrés : Georgina Dufoix
Secrétaire d'État chargé des Personnes âgées : Daniel Benoist
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés  : Raymond Courrière
Intérieur et Décentralisation
Gaston Defferre
Secrétaire d'État chargé de la Sécurité publique : Joseph Franceschi
Secrétaire d'État chargé des Départements et Territoire d'outre-mer : Georges Lemoine
Transports
Charles Fiterman
Secrétaire d'État chargé de la Mer : Guy Lengagne
Justice, garde des sceaux Robert Badinter
Relations extérieures
Claude Cheysson
Ministre délégué chargé des Affaires européennes, puis supprimé (2) : André Chandernagor (dém) (2)
Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement : Christian Nucci
Affaires européennes (3) Roland Dumas (3), puis porte-parole du Gouvernement (4)
Défense
Charles Hernu
Secrétaire d'État : François Autain (dém) (1) puis Jean Gatel (1)
Secrétaire d'État chargé des Anciens combattants : Jean Laurain
Agriculture
Michel Rocard
Secrétaire d'État chargé de l'Agriculture et de la Forêt : René Souchon
Industrie et Recherche
Laurent Fabius
Ministre délégué chargé des PTT : Louis Mexandeau
Secrétaire d'État chargé de l'Énergie : Jean Auroux
Éducation nationale
Alain Savary
Secrétaire d'État : Roger-Gérard Schwartzenberg
Commerce extérieur et Tourisme
Édith Cresson
Secrétaire d'État chargé du Tourisme : Roland Carraz
Urbanisme et Logement Roger Quilliot (dém) (1) puis Paul Quilès (1)
Commerce et Artisanat Michel Crépeau
Formation professionnelle Marcel Rigout
Culture Ministre délégué : Jack Lang
Temps libre, Jeunesse et Sports Ministre délégué : Edwige Avice
Porte-parole du Gouvernement, puis supprimé (4) Secrétaire d'État : Max Gallo (dém) (4)
Ministres et secrétaires d'État
auprès du Premier ministre
Ministre délégué chargé des Droits de la femme : Yvette Roudy
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement  : André Labarrère
Secrétaire d'État : Jean Le Garrec
Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique et des Réformes administratives  : Anicet Le Pors
Secrétaire d'État chargé des Techniques de la communication  : Georges Fillioud
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Qualité de la vie  : Huguette Bouchardeau
  • Ordonnancement par ordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
( MAUROY II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FABIUS )
v · m
Ministres français de l'Éducation nationale (depuis 1871)
Troisième République
(1871–1940)
Régime de Vichy
(1940–1944)
GPRF
(1944–1946)
Quatrième République
(1946–1959)
Cinquième République
(depuis 1959)
v · m
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